Zeitgeist techno
« Il y a une période où on écoutait beaucoup d'EBM, de new wave, mais tout ça s'est un peu essoufflé. Le festival a besoin d'être tout le temps en recherche »
Qu'est-ce qu'il s'est passé au juste pour que quelque chose prenne d'un coup, alors qu'a priori, les conditions n'étaient pas forcément réunies pour ? Selon Antoine, si étincelle il y a eu, c'est la réunion de plusieurs communautés qui l'a permise. « Il y a plusieurs cercles ici qui ont l'air opaque en apparence mais qui peuvent se parler. Entre l'école d'architecture, de design, et tout le milieu associatif stéphanois, ça fait une sorte de triangulaire. Sans faire gaffe on a mélangé 3 publics assez cool, et ça a fait une émulsion. » On pourrait s'attendre à une forme de scission, du fait de ce public disons « branché », et le reste de la population stéphanoise, d'autant que de l'avis même des deux organisateurs, « Positive Education ramène un public qui ne va pas forcément dans les autres lieux de la ville, des salles comme le Clapier, ou Le Fil. Plutôt des gens qu'on pourrait trouver au Transbordeur ou au Sucre à Lyon. »« Positive Education ramène un public qui ne va pas forcément dans les autres lieux de la ville, des salles comme le Clapier, ou Le Fil. Plutôt des gens qu'on pourrait trouver au Transbordeur ou au Sucre à Lyon »
Une histoire de prolos
« Aujourd'hui, les industriels du territoire restent très impliqués dans l'accompagnement des initiatives culturelles, et c'est vrai que ce lien est maintenu aujourd'hui par tout ce développement autour du design »
Toujours underground en esprit
« Nous, on est pratiquement tous issus de la 2e ou 3e génération, qui sommes venus ici pour bosser dans des usines. On a tous dans nos familles des gens qui ont bossé à l'usine, ou à la mine »
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