Il y a quelques mois, un pingouin du zoo de Varsovie s’est essayé à voler en se jetant d’un rocher et, évidemment, il s’est méchamment viandé et la pauvre petite bête en a perdu son bec. Alors ne pas pouvoir voler c’est un chose – relativement normale pour un pingouin d’ailleurs – mais ne plus pouvoir becqueter c’est nettement plus embêtant pour tout un tas d’activité de volatile, notamment vivre. Du coup, des gentils polonais, ont eu l’idée de lui en faire un nouveau. Et pour cela quoi de plus simple que de l’imprimer en 3D.
Utilisant Omni3D, le bec fut tout d’abord scanné sous douze angles différents afin d’en rendre une version 3D des plus fidèles. Le matériau utilisé est un plastique écologique comportant des rajouts en nylon et silicone afin de s’adapter au mieux à la morphologie de l’oiseau et d’apporter de la flexibilité à l’ensemble – au cas ou, qui sait, cet idiot se sente de nouveau pousser des ailes.
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Les modeleurs 3D qui ont réalisé cette jolie prouesse nous assurent que ce n’est pas la première fois ce n’est pas la première fois que ce genre d’opération est réalisé sur des bêtes à plumes. En 2012, un pygargue à tête blanche (l’aigle symbole des USA) avait du avoir recours un bec de plastique lui aussi imprimé en 3D. Le sien était un brin plus solide puisqu’il était fait dans un polymère de nylon très résistant. L’aigle avait pu se remettre à boire dès le lendemain.
Alors, oui. Il est possible de que n’importe quel type se créé une arme chez lui, qu’il produise des drogues synthèses et autres trucs plus ou moins souhaitable. Gardez cependant en tête que c’est une technologie qui permet, là encore à n’importe quel type de sauver des gentils pingouins et ça… ça vaut bien une maison entière imprimé en 3D.
