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Le guide du débutant des soirées libertines

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Vous n’êtes jamais allé à une soirée libertine ? A votre avis, ça ressemble à quoi ? Des soirées élitistes mystérieuses, avec des masques et des rituels flippants comme dans Eyes Wide Shut de Kubrik ? Des orgies moites où on se fait une petite pénétration en guise de bise ? D’autres histoires intimidantes comme des sordides fêtes de la baise, ou des histoires à la Gang Bang, plus adaptées aux gens plus dévergondés ou plus expérimentés que vous ?

Vous n’avez pas forcément tort, mais il y a aussi tout un tas de soirées faites pour vous. On trouve des soirées libertines super élaborées, et d’autres super relax, informelles. Les soirées libertines sont très variées, mais en général, ce sont des événements privés ou semi-publics où les participants ont le droit de baiser devant tout le monde. Quelle que soit la soirée, rien que l’idée d’aller à ce genre d’événement peut faire reculer les néophytes. Pourtant, ces endroits sont souvent parfaits pour les curieux timides qui aimeraient bien élargir leur horizon sexuel.

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Ces soirées peuvent vous aider à rencontrer des gens dans le même délire que vous, kink ou fétiche par exemple, et qui pourraient bien accepter de s’envoyer en l’air avec vous. Les clubs libertins peuvent aussi vous décomplexer ou vous mettre plus à l’aise avec le sexe en général, puisque tout le monde vient pour les mêmes raisons (coquines). On n’est pas obligé de baiser, ça c’est un mythe ! Beaucoup de gens y vont pour faire du voyeurisme ou juste par curiosité. D’autres y vont avec la ferme intention de monter au septième ciel et changent d’avis une fois sur place. Je conseillerais particulièrement à ceux qui ont peur d’y aller parce que, quoi qu’il arrive, le consentement y est primordial, et souvent obligatoire.

Quel que soit votre cas de figure, seul ou avec un partenaire, vous méritez de prendre votre pied et ces soirées sont précisément faites pour ça. Grâce à notre guide, votre première soirée libertine sera pleine de respect et réalisée en toute sécurité. Lisez nos conseils pour entrer dans le monde érotique plus détendu et excité que jamais.

Avant d’aller à une soirée libertine

1. Trouvez le bon endroit

Ça fait peut-être un moment que vous cherchez une soirée libertine, mais vous ne savez pas vraiment où aller. La plupart des grandes villes ont des clubs et des espaces de rencontre, adaptés à différents budgets et sexualités, et proposant souvent des soirées spéciales pour les débutants.

La première étape, c’est de chercher sur Google : soirée ou club « échangiste » ou « libertin », plus le nom de votre ville – plus « LGBTQ » si c’est ce que vous voulez – juste pour voir ce qu’il y a. Regardez si les établissements que vous trouvez ont un règlement privilégiant la sécurité des membres et si ça correspond à vos limites. Certains clubs ont aussi des avis sur Google, Yelp et Facebook, vous pouvez regarder pour vous donner une idée de l’atmosphère du club et des différents événements qu’ils proposent.

Les règles des clubs varient selon les établissements : parfois on peut y consommer de l’alcool, mais pas toujours, l’entrée peut être payante, la nudité totale ou partielle et le sexe avec pénétration peut être autorisé. Avant, les patrons des clubs libertins ou échangistes pouvaient être pénalisés pour « incitation à la débauche », mais depuis 1994, la loi française a évolué avec les mœurs et, tant qu’il n’y a pas de prostitution, ils sont tout à fait dans la légalité. Cependant, les établissements doivent être privés, et on doit donc être membre pour pouvoir y entrer. L’inscription peut être une simple formalité à la réception, mais parfois, il faut s’y prendre plusieurs semaines à l’avance et faire tout un tas de démarches comme envoyer une lettre de motivation et des photos. Raison de plus pour s’y prendre tôt.

Fatima Mechtab, responsable marketing et organisatrice d’événements au club Oasis Aqualounge, à Toronto, suggère de se poser quelques questions : « Dans quel type d’environnement souhaitez-vous vous retrouver ? Quels sont vos fantasmes ou vos désirs ? »

Peut-être que vous n’habitez pas dans une grande ville et qu’il n’y a pas de club près de chez vous, ou que vous préférez les cercles plus intimes, mais que vous ne savez pas comment trouver des soirées plus petites. Vous pouvez alors rejoindre des communautés en ligne qui vous aideront dans votre quête. FetLife est un réseau social kink qui annonce régulièrement des événements adaptés à différentes appartenances sexuelles. Jordan*, 33 ans, a fait une recherche ciblée sur FetLife et a trouvé une soirée en plein centre de Toronto, sur invitation uniquement. « Quand j’ai vu que c’était réservé aux femmes, ça m’a mise plus à l’aise, a-t-elle dit. Je n’y serais probablement pas allée si ça avait été mixte. »

Vous pouvez aussi en organiser une avec des connaissances si vous sentez que ça pourrait les intéresser. C’est ce qu’a fait Sarah, jeune femme de 30 ans venant d’Oklahoma. Ayant grandi dans une famille chrétienne, elle a eu du mal à trouver une communauté ouverte au sexe et aux homosexuels. A 27 ans, elle a rejoint un groupe Facebook de sa ville pour explorer davantage cette facette de sa personnalité. Les conversations intimes sur le sexe et les relations l’ont aidée à rencontrer des gens comme elle, avec qui elle a commencé à organiser des petites soirées une fois par mois, avec des groupes de 12 personnes. Au début des soirées, elle insiste toujours sur le règlement et les limites de chacun.

2. Établissez votre plan d’action pour y aller seul, avec un ami ou un partenaire.

Si vous sortez seul, vous pouvez vous sentir plus en sécurité dans un club réputé ou une grande soirée. Et ça peut marcher ! Vous pouvez vous sentir gêné d’y aller avec quelqu’un qui vous connaît dans « le monde réel ». Peut-être que vous avez envie de vous ouvrir plus et de rencontrer d’autres célibataires. Ou peut-être que vous ne connaissez personne que vous osiez inviter à aller à une soirée SM. Quand je cherche un nouveau club, je respecte ma règle de la première fois : je dis à un ami de confiance que je vais sortir toute la nuit et je lui dis où je vais passer la soirée. Comme ça, il peut m’écrire le matin et s’assurer que je suis bien rentrée chez moi.

Vous pouvez aussi y aller avec un ami. La première fois que Jordan est allée à une soirée libertine, elle était accompagnée d’un ami plus expérimenté pour l’aider à s’y retrouver. Y aller avec un partenaire ou un plan cul est aussi une option populaire. « Si vous avez trop peur d’y aller tout seul, y aller avec quelqu’un peut être une bonne solution, déclare le docteur Shannon Chavez, psychologue et sexologue à Los Angeles. En couple, ça peut être assez excitant. On peut faire du voyeurisme ou participer à des jeux de groupe et ramener cette énergie à la maison pour s’ouvrir davantage à l’exploration sexuelle. »

3. Définissez précisément vos limites.

Je suis allée à pas mal de grosses soirées mixtes où ce qui me plaisait le plus, c’était de rencontrer des gens tout en me baladant en sous-vêtements. J’ose davantage participer et me prendre au jeu dans des soirées lesbiennes plus petites, où il y a des gens que je connais, mais je n’aime toujours pas me mettre complètement nue. Ça m’a pris du temps de connaître mes limites et j’y suis allée doucement pour essayer et voir ce que je ressentais. La première fois que je suis allée dans un club libertin, c’était seulement pour voir à quoi ça ressemblait et me familiariser avec le lieu. A chaque soirée, j’ai mes limites « flexibles » (les choses auxquelles je peux m’intéresser, selon le type de scène et l’atmosphère générale de l’événement) et mes limites « strictes » (choses qui sont hors de question). Connaître mes limites m’a aidé à communiquer avec les autres en soirée. Je pouvais leur dire tout simplement et avec assurance : « Je ne fais pas ça », ou « On verra plus tard comment je me sens »

Si vous y allez avec un partenaire, il y a plusieurs points sur lesquels il faut se mettre d’accord. Vous prendrez votre pied tous les deux exclusivement ou aussi avec d’autres personnes ? Dans le deuxième cas, êtes-vous d’accord pour vous regarder, ou préférez-vous aller dans une autre pièce ? Ça ne vous dérange pas de le faire devant plein de gens ? Qu’est-ce que vous ferez si vous sentez une connexion avec quelqu’un mais que votre partenaire fait preuve de timidité ? « Parlez des émotions qui peuvent surgir comme la jalousie et comment la gérer », conseille le docteur Chavez, en ajoutant : « Réfléchissez à ce dont vous pouvez avoir besoin et comment vous soutenir mutuellement. » Vous pouvez être d’accord pour que votre partenaire couche avec d’autres personnes à la condition qu’il ne vous zappe pas complètement et revienne régulièrement vous voir durant la soirée. Ou peut-être que vous voulez brancher d’autres personnes, mais seulement en couple. Décidez ensemble de vos règles de base et continuez à en parler durant la soirée.

4. Habillez-vous décemment.

Vous n’avez pas besoin de vous mettre tout nu (ou même d’enlever votre veste) aux soirées libertines, mais c’est sympa pour les autres de faire un petit effort : mettre vos sous-vêtements crasseux et vos baskets pourries peut être un tue-l’amour pour ceux qui viennent pour se lâcher.

Parfois, il y a un dress-code spécifique, ou des restrictions imposées (par exemple : « femmes habillées, hommes nus », très populaire), ou des soirées costumées (j’ai été invitée à une soirée GLOW et les costumes fait-maison, style femmes des années 1980, étaient vivement encouragés.)

S’il n’y a pas de thème spécifique, mettez de la lingerie, une nuisette ou un long peignoir, c’est une valeur sûre pour les débutants. Autrement, une version plus sexy des « beaux vêtements de tous les jours » va bien pour les événements sans code vestimentaire particulier.

Que faire (et ne pas faire) à une soirée libertine

  1. Respectez les autres participants

Dans ses vidéos où elle donne des conseils à ceux qui veulent aller en club libertin, Fatima Mechtab supplie les internautes de ne pas avoir trop d’attentes. Personne n’est obligé de baiser, pas même dans un club conçu pour ça, et payer une entrée ne garantit pas que vous allez tirer votre coup. Même si vous venez avec un partenaire bien décidé à niquer, il a le droit de changer d’avis une fois sur place. Les soirées libertines peuvent être éprouvantes ! Faites très attention les uns aux autres.

Demandez la permission avant de toucher qui que ce soit, même si c’est « amical ». Quelques mots suffisent « Je peux vous touchez ici », d’un ton sensuel, et c’est tout (et ça peut être très excitant, tout dépend de comment vous le dites). Beaucoup de clubs ont une politique du « demande une fois, mais pas deux. […] Evidemment, c’est le genre d’endroit où on peut venir vous voir et vous demander si vous voulez baiser. […] C’est permis. Si on vous dit non, les règles [d’Oasis Aqualounge] interdisent de redemander. »

Ne gênez pas un couple en pleine action, à moins d’y avoir été spécifiquement invité. Il se passe peut-être beaucoup de choses autour de vous, et ça peut être tentant de sauter dessus, mais ne le faites pas à moins d’y avoir été invité. Si vous regardez ou que vous vous masturbez, mettez-vous un peu à l’écart pour ne pas interférer avec ceux qui baisent, et préparez-vous à vous éloigner ou à leur donner plus d’espace s’ils le demandent. Surtout, n’interrompez pas une scène BDSM en pleine action (notamment quoi que ce soit qui implique attaches, coups et bondage) : ça peut être dangereux d’interrompre les participants. Vous risquez de vous blesser ou de blesser d’autres personnes surtout s’il y a des fouets qui volent.

2. Ne vous bourrez pas la gueule.

Vous pouvez boire quelques verres si vous vous sentez nerveux, mais ne vous mettez pas dans tous vos états (ne cherchez pas à vous saouler) à des soirées libertines. Ça n’augure généralement rien de bon. Gardez la maîtrise de vos facultés pour ne rien avoir à regretter le lendemain. Et, bien sûr, ne flirtez pas avec des gens bourrés ou défoncés, même si c’est leur initiative. Dans les soirées de Sarah, elle s’assurait qu’il y a toujours quelqu’un de complètement sobre dans la pièce pour veiller sur les participants.

3. N’hésitez pas à refuser des propositions.

Si vous avez l’habitude des bars plein de mecs lourds qui ne comprennent pas le mot « non », rassurez-vous, ce n’est pas le genre de la maison. La première fois que je suis allée à une grande soirée dans un club libertin, j’étais posée tranquillement contre le mur à siroter un diabolo quand un homme s’est approché et m’a lancé : « Excusez-moi, est-ce que je pourrais vous faire un massage de pied ? »

J’ai répondu : « Non, merci ». Il s’est éloigné aussitôt et m’a laissée tranquille toute la soirée. Aussi simple que ça ! Plus tard, je l’ai vu donner un massage de pied à une autre femme qui semblait beaucoup aimer ça. Tout le monde y a trouvé son compte.

4. Parlez de vos limites respectives avant de flirter.

Nous sommes tous différents et notre vision du sexe peut être parfois complètement à l’opposé. Avant de flirtez avec quelqu’un, assurez-vous que vous êtes sur la même longueur d’ondes. Si vous n’êtes pas contre le sexe oral mais ne voulez pas de pénétration, dites-le ! Aimez-vous les mots cochons ? Est-ce important pour vous de garder vos sous-vêtements ? Avez-vous un mot déclencheur qui signale que ça devient trop intense ? Cherchez-vous une petite fessée sans rien de plus ? Aimez-vous les câlins rassurants après un acte sadomaso ? Et l’autre ? Quelles sont vos limites strictes et flexibles respectives ? Encore une fois, avoir cette conversation peut être aussi excitant qu’important.

« Soyez direct et cherchez la compréhension. Dites-vous bien que si vous ne parlez pas ouvertement, ça pourra blesser les sentiments de l’autre ou mener à un conflit », conseille Dr. Chavez. « Soyez attentif aux besoins de votre partenaire sans réagir au quart de tour. Soyez curieux et posez des questions si quelque chose n’est pas clair. »

5. Faites à attention à vous.

Toutes les règles ci-dessus s’appliquent à vous-même. Respectez les autres et faites attention à comment on vous traite. Comme dans n’importe quel autre endroit, vous n’êtes pas obligé d’avoir des relations sexuelles. Si quelqu’un vous met mal à l’aise, dites-le aux organisateurs, employés ou à d’autres participants. Vous avez le droit de vous arrêter à tout moment. Vous n’avez pas besoin de vous justifier, même envers vous-même, si vous ne le sentez pas ou plus. Faites attention. Parfois, on peut sentir une pression qui nous pousse à faire des choses qu’on n’a pas vraiment envie de faire, juste parce que c’est la fête. Mais, je peux vous l’assurer, même ceux qui semblent les plus dévergondés ou extravertis ont leurs limites.

Fred*, 45 ans, fréquente des soirées homo coquines à Oakland depuis quatre ans maintenant. Récemment, à une soirée, il a commencé à prendre son pied avec deux autres personnes, au milieu d’une grande pièce avec beaucoup de spectateurs. Tout allait bien, la scène avait été négociée en amont, et tout était très excitant, mais Fred s’est senti mal.

« Ce vieux raisonnement fixé en moi tournait dans ma tête, ‘Je ne peux pas arrêter maintenant, j’ai déjà dit oui, je vais décevoir les gens, peut-être qu’ils vont croire que je ne suis pas attiré par eux, qu’en est-il de ces gens qui regardent et qui sont à fond dedans ?’ », raconte-t-il. « Puis je me suis rappelé, Non, c’est comme ça ici, on dit les choses. » Il a dit à ses partenaires qu’il avait besoin d’une pause, et ils ne lui ont pas demandé de s’expliquer. Il est allé chercher de l’eau, ils ont continué la scène sans lui, et quand il s’est senti mieux, il a rejoint la fête.

6. Prenez une pause si vous en avez besoin.

Si vous vous sentez mal, il n’y a pas de honte à prendre une pause, comme Fred, même en pleine action. Aux soirées de Sarah, il y a une « chambre sombre » spécialement pour cela, une pièce calme et sans sexe où les participants peuvent reprendre leur souffle. « C’est assez loin de la soirée pour faire une vraie coupure sans avoir besoin de quitter l’événement », a-t-elle expliqué.

N’hésitez pas à demander à l’organisateur s’il y a un endroit calme pour se reposer ou reprendre ses esprits. S’il n’y a pas de pièce séparée, trouvez un coin tranquille et dites à quelqu’un d’autre ce qu’il se passe (« ça va aller, j’ai juste besoin d’une minute seul »). Le fait de le dire à quelqu’un d’autre leur permet de savoir que ce n’est pas grave mais que vous n’avez pas envie d’être dérangé. D’après mon expérience, les gens sont généralement très compréhensifs dans ces cas-là, plus que dans les soirées ordinaires où on se sent obligé de discuter.

Si vous allez à une soirée ou un club avec un ami ou un partenaire, Fatima recommande de réfléchir à une stratégie avant. Vous pouvez vous arrêter sans avoir à expliquer ou à attirer l’attention sur vous-même, ce que vous n’oserez peut-être pas faire sur le moment. « ça peut être un mot de code ; ça peut être un geste, un signal qui signifie que vous avez besoin d’un changement dans la situation », a-t-elle dit. Peut-être que vous avez juste besoin d’une minute pour vous ressaisir, et votre partenaire peut discrètement vous emmener dans une autre pièce, ou peut-être que vous avez un code disant qu’il est temps de quitter la soirée une fois pour toute.

7. Protégez-vous.

A chaque soirée où je suis allé, il y avait des préservatifs, du lubrifiant et des gants à disposition, mais si vous savez que vous allez baiser, ça ne fait de mal à personne d’avoir des réserves, au cas où. Selon les clubs (par exemple les soirées donjon BDSM ou spécialisées), il peut y avoir des équipements accessibles, mais amenez vos propres sextoys ( nettoyez les bien !), vibromasseurs, bondages et autres jouets BDSM. Utilisez des préservatifs avec les godes et changez les après chaque partenaire. N’utilisez pas de jouets appartenant à d’autres personnes sans leur permission. Si vous jouez avec de la cire ou des choses du même genre, amenez votre propre drap et demandez s’il y a un espace réservé à cet effet. Nettoyez bien après usage. Ce n’est pas qu’une question d’hygiène, ce sont les bonnes manières.

8. Ne prenez pas de photos ou de vidéos sans permission explicite.

La plupart des clubs ont des règles très strictes en matière de photos. Prendre des photos ou des vidéos peut être une raison de se faire virer, voire exclure définitivement du club. Dans des soirées plus petites ou privées, ça peut être plus relax. Je connais une femme qui loue deux fois par an un manoir avec une déco vintage et taxidermie pour des soirées lesbiennes où les participantes sont invitées à venir avec leur lingerie de luxe. Dans un tel environnement, il peut être très difficile de ne pas prendre des selfies, donc les photos sont acceptées, avec certaines règles.

Quand les photos sont acceptées, même si vous voyez quelqu’un de mignon qui a l’air d’accord, demandez toujours avant de prendre une photo. Demandez toujours avant de publier quoi que ce soit sur Instagram, même si les photos ne vous semblent pas très osées. (Certaines personnes n’ont pas envie qu’on voie où elles font la fête, ou avec qui ! Et ça les regarde.) Si elles sont d’accord, demandez-leur si elles veulent que leurs noms, visages ou tatouages soient floutés. Si ça vous met mal à l’aise de poser toutes ces questions, ne prenez pas de photo !

Conclusion : vous êtes parfaitement qualifié pour aller en soirée ou club libertin parce que la seule compétence requise c’est d’être respectueux et ouvert. (Ah, dernière petite règle : si vous êtes au bistrot du coin et reconnaissez quelqu’un que vous avez rencontré la semaine dernière à une soirée libertine, en train de déjeuner avec sa famille, n’allez pas le voir pour le complimenter sur ses talents en matière de fessée. Soyez cool.)

Si vous suivez ces conseils et finissez par aller à une de ces soirées, prenez le temps de faire le point après coup (et interrogez vos amis ou partenaires qui sont venus avec vous). Est-ce que la soirée a répondu à vos attentes ? Qu’avez-vous aimé, qu’est-ce qui aurait pu être mieux ? Vous n’avez peut-être pas eu l’occasion de faire tout ce que vous vouliez ou d’explorer tout ce que les soirées libertines ont à apporter, mais ce n’est pas grave. Raison de plus pour y retourner, maintenant que vous êtes un vrai spécialiste.

*A leur demande, les prénoms des participants ont été modifiés pour protéger leur vie privée.

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