Environnement

Si rien ne change en faveur du climat maintenant, il sera trop tard

C'est le dernier rapport alarmiste du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU) qui le dit.
Justine  Reix
Paris, FR
Changement climatique

Pénurie d’eau, exode et extinctions d’espèces ne sont qu’une partie des dangers qui planent au-dessus de nos têtes. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU) a publié mercredi 23 juin un rapport plus qu’alarmant sur notre avenir proche. Selon les experts, il ne faudra pas attendre une centaine d’années avant de voir des effets inéluctables du dérèglement climatique sur nos vies et notre environnement.

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« Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants », affirme le rapport. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, la nature et l’humanité seront touchés beaucoup plus tôt que prévu. D’ici 10 ans, 130 millions de personnes plongeront dans la pauvreté extrême à cause de la situation climatique. Faim dans le monde et migration seront monnaie courante. Les villes côtières menacées par les submersions et les fortes chaleurs dans les pays du Sud provoqueront des exodes massifs. 

Si nous dépassons les 1,5°C  de température moyenne du globe, le réchauffement climatique aura des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois de manière irréversible. Et même si nous réussissons à maintenir la barre en dessous de ce seuil, un certain nombre d’animaux et de plantes, incapables de s’adapter, sont d’ores et déjà condamnées.

Alors à quoi bon ? Malgré ces conclusions alarmantes, le GIEC met en avant la chance qui nous est encore offerte de changer les choses en prenant des mesures fortes pour freiner l’emballement de la deuxième moitié du siècle à venir. Des transformations qui passeront par des choix radicaux individuels, collectifs et politiques.

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