Dire que le futur est "riche de promesses et de grands périls" est devenu si banal que c'en est navrant. Pourtant, cet aphorisme en apparence banal en dit long sur le caractère ambivalent de l'expansion de nos ressources technologiques. Si l'humanité parvient à maximiser son potentiel, notre futur sera potentiellement radieux, heureux et prospère. Mais si nous échouons à limiter les effets néfastes de nos avancées technologiques, notre espèce pourrait bien connaître le même sort que les dinosaures.
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J'aime bien, de temps en temps, tenter d'imaginer ce qu'un enfant qui naîtrait aujourd'hui pourrait espérer connaître et voir au cours de sa vie. Étant donné que notre technologie semble évoluer selon la loi du retour accéléré de Ray Kurzweil, cet exercice d'imagination peut donner un aperçu de l'évolution de notre condition humaine, qui pourrait d'ailleurs bientôt devenir posthumaine à mesure que "technologies d'ingénierie humaine" nous transforment progressivement en cyborgs.D'ici - grosso modo - un milliard d'années, le soleil, qui se transformera en géante rouge, stérilisera notre planète, avant de l'absorber totalement dans 7,59 milliards d'années. Si nous voulons survivre au-delà de cette date, il nous faudra bien trouver une nouvelle maison. Mais déjà, la biologie évolutive nous enseigne que plus une espèce s'étend géographiquement, plus elle a de chances de survivre. Elon Musk affirme qu'" il y a d'excellentes raisons, sur le plan humanitaire, de coloniser d'autres planètes… afin de sauvegarder l'humanité dans l'hypothèse où une catastrophe se produirait." Stephen Hawking - qui a récemment réservé un ticket pour l'espace à bord du vaisseau Virgin Galactic de Richard Branson - pense lui aussi que l'humanité a 100 ans pour coloniser l'espace si elle veut éviter l'extinction.Il y a de bonnes raisons de croire que nous y parviendrons dans les prochaines décennies. Musk a déjà affirmé que SpaceX construirait une ville sur Mars "à l'échelle d'une vie humaine." Et la NASA a annoncé qu'elle "développait des moyens nécessaires à l'envoi d'humains sur un astéroïde d'ici 2025 et sur Mars dans les années 2030." La NASA prévoit même "d'envoyer une mission robotisée capturer et rediriger un astéroïde pour le mettre en orbite autour de la Lune. Des astronautes embarqués à bord du vaisseau spatial Orion exploreront l'astéroïde au cours des années 2020, et reviendront sur Terre avec des échantillons."
Colonies martiennes
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Une production agricole sans précédent
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L'échelle de Kardachev
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Une longévité infinie
Une catastrophe environnementale
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Déforestation. Image: Dikshajhingan/WikimediaLa seule fois où les armes nucléaires ont été utilisées dans le cadre d'un conflit, c'était à la fin de la Seconde guerre mondiale, quand les Etats-Unis ont largué deux bombes atomiques sur le Japon. Mais il y a de bonnes raisons de croire qu'une autre bombe sera utilisée dans les prochaines années ou décennies, ou peut-être dans un siècle. D'abord, les Etats-Unis semblent être à nouveau pris dans une "Guerre Froide" avec la Russie, comme l'affirme le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. Ensuite, la Corée du Nord continue de développer ses capacités nucléaires, et menace régulièrement d'employer des armes nucléaires contre ceux qu'elle perçoit comme ses ennemis. Par ailleurs, quand Donald Trump a été élu président des Etats-Unis, le vénérable Bulletin of the Atomic Scientists a avancé l'horloge de la fin du monde de 30 secondes, en partie à cause des "déclarations inquiétantes de M. Trump au sujet de la prolifération et de l'utilisation des armes nucléaires."Et enfin, les terroristes cherchent plus que jamais à se procurer et à faire exploser une arme nucléaire en occident. Dans un numéro récent de son magazine de propagande, l'Etat islamique fantasme ouvertement à l'idée de se procurer une bombe nucléaire auprès du Pakistan et de la faire détonner dans une grande ville américaine. Selon l'expert et fondateur de NuclearRisk.org Martin Hellman, la probabilité qu'une bombe nucléaire explose est d'environ 1% pour chacune des prochaines années, ce qui signifie que "d'ici à 10 ans, cette probabilité est de presque 10%, et de 40% d'ici 50 ans si rien ne change." Comme me l'avait affirmé Lawrence Krauss dans une interview pour Motherboard, à moins que l'humanité ne détruise toutes les armes nucléaires existant sur la planète, il est quasiment inévitable que l'une d'entre elles soit utilisée un jour.
Une attaque nucléaire
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La superintelligence artificielle
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