Au cours de six ans de carrière, Frank Ocean a lancé des conversations captivantes sur la créativité, la sexualité et l’identité. Dans deux albums, Nostalgia, Ultra et Channel Orange, ainsi que dans l’exceptionnel Blonde accompagné de l’album visuel Endless, Frank a ouvertement étalé au grand jour son passage de l’enfance à l’âge adulte avec une profondeur musicale sans pareille. Ses paroles sont parsemées d’honnêteté émotive, son art accordé à la fréquence de la transparence personnelle. C’est ce qui a fait de lui l’une des célébrités les plus fascinantes de l’univers de la musique. Aussi polymathe que visionnaire, Frank a élargi le concept de Blonde pour y inclure une contrepartie visuelle, Endless, et le très convoité magazine Boys Don’t Cry. En 2017, il a passé l’été en tournée, séduisant des foules en Europe et aux États-Unis avec un spectacle paradoxalement intime. Pour i-D, il a créé un document visuel qui illustre cette magique saison de festivals. L’essai photo de 32 pages est rempli d’une grande chaleur humaine et d’une énergie évocatrice particulières à Frank et à Los Angeles, où les photos ont été prises. Rendant hommage à l’équipe qui l’a aidé à réaliser ses rêves, ces pages parlent de créativité, de collaboration et du pouvoir d’un oui.
Videos by VICE
« On peut répondre à beaucoup de questions par « oui ». Mais on peut répondre à beaucoup plus de questions par « non ». Le non est banal. Le oui est précieux. Quand je me sens seul, je regarde la télévision, quand ça va pour eux, ça va pour moi. Sur scène, une oreillette est reliée à mon micro, l’autre à la balado de Tim Ferriss. Je passe de longues périodes sans parler, mais j’élève la voix quand la personne au téléphone est dans un endroit bruyant. Je n’ai jamais donné de surnom à mes fans parce que ceux auxquels je pense sont embarrassants. Je suis une célébrité mondiale. J’avais la paix dans la vingtaine. Les mains de Big Pharrell jointes pour la prière ne sont pas mutuellement exclusives. Si vous voulez que votre 30 secondes soit intéressant, mentionnez simplement « apogée sexuel ». Les photos… Comme dirait Karl Lagerfeld, elles « me sont venues dans un rêve ». L’été deux mille dix-sept. On s’est glissés dedans. Les bonbons banane-fraise au fond du pot. Je ne saurai jamais pourquoi les gens campent chez McDonald pour mettre la main sur la sauce sichuanaise. Mais j’en veux. Issa Dreamworld. Si vous avez aimé deux mille dix-sept, vous aimerez deux mille dix-huit. »