Tout comme l’envie de rouler une pelle, de danser ou de hurler sur des montagnes russes, les mosh pits sont un phénomène chelou mais étrangement naturel. Quelque chose dans les riffs et les percussions gargantuesques nous donne envie de foncer sur d’autres personnes, comme des autos-tamponneuses humaines, des particules de gaz ou le pack d’avants du Castres Olympique.
Dans n’importe quelle autre situation – comme essayer de prendre le métro ou faire ses courses dans un supermarché – les mosh pits seraient l’enfer sur terre. Mais lors d’un concert de metal, ou plus précisément au Download Festival (qui a eu lieu du 10 au 12 juin dernier), ils se transforment en quelque chose d’entièrement différent.
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Pendant les deux ans de la pandémie, les mosh pits ont été le plus souvent interdits. Et même quand ils ne l’étaient pas, ils n’étaient tout simplement plus en odeur de sainteté. Cet été, les festivals et les concerts viennent à peine de retrouver leur rythme. Les gens se détendent enfin suffisamment pour avoir envie de se trémousser et de crowd surfer. Tout cela n’est pas que cosmétique : le moshing permet aux gens de se sentir libres et connectés. Certains prétendent même que la pratique devrait être utilisée comme une activité thérapeutique, invoquant sa capacité à réduire le stress.
Au Download en 2022, il y avait évidemment beaucoup de moshing. Comme d’anciennes tribus se livrant à une danse initiatique, les gens vont spécifiquement à ce festival pour se défouler en faisant du moshing. Le photographe de VICE Chris Bethell s’est donc rendu au milieu des mosh pits pendant les sets de Bury Tomorrow, Dying Fetus, Creeper, Funeral For a Friend, Skindred et bien d’autres pour prendre quelques tofs de ce rituel.
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