Tommy Cash a grandi en Estonie dans les années 90 et fait aujourd’hui une sorte de rap aux paroles réprouvées par la morale. Mais on n’est pas là pour vous parler de ça. Ce qui nous intéresse chez Tommy Cash, c’est que depuis le début de sa carrière, c’est lui qui imagine et réalise ses clips, et il faut en convenir, il le fait très bien. Pour son dernier morceau, Surf, il a tout simplement sexualisé une ville entière. Des immeubles se font caresser, des jeunes gens se prennent la bouche, les cours de gym font suer tout le monde et on joue à shifumi sans se soucier des règles. Plus d’innocence nulle part. Que du cul. Du cul partout.
Le moustachu n’en est pas à son coup d’essai, son clip pour Winaloto avait d’ores et déjà choqué les plus sensibles. On y voyait, entre autres, son doux visage baltique prendre la place de l’origine du monde pour nous susurrer les paroles de son morceau. Ces deux clips ont été réalisés par Cash lui-même mais avec la précieuse aide de la directrice artistique Anna Lisa Himma. Il leur a fallu cinq mois pour finaliser Surf. « On a pris notre temps, et ce qu’on peut voir aujourd’hui est le résultat de beaucoup d’expérimentations qui ne sont pas dans le clip », nous a confié Cash.
Videos by VICE
« Tout a commencé par le rythme du morceau, c’était évidemment sexuel et on s’est dit qu’il fallait exploiter ça. C’est un morceau que je garde de côté depuis un moment. Le porno des années 70 et l’univers soviétique semblaient coller à ce qu’on avait en tête. C’est donc une sorte d’utopie érotique et soviétique. Je pense aussi que, s’il y a autant de sexe dans ce clip, c’est parce qu’il s’est fait pendant que j’étais en tournée et que j’avais deux mois de frustration à faire passer. Inconsciemment, je pense qu’à ce moment, tout pouvait m’exciter. »
La vidéo est à découvrir ci-dessous :
Toute l’actualité de Tommy Cash est à retrouver sur son site.