La galerie australienne Mild Manners s’est rendue en résidence en Californie et a ramené avec elle la photographe Sylvè Colless. La nouvelle exposition de cette dernière, « Aurelia », est une série de photographies explorant la forme du nu féminin.
Vous avez peut-être sans doute déjà vu ses images dans des publications comme Harpers Bazaar, Vogue, Elle ou Russh, mais son travail personnel est encore plus fascinant. Ses derniers clichés capturent l’éclat de la peau de femmes diverses, s’attardant plus sur le miroitement de leurs corps que sur leur identité.
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« Je m’intéresse à ce qui est réel en opposition à ce qui ne l’est pas », raconte Colless à The Creators Project. « Je suis intriguée par la figure féminine depuis que mon enfance. J’adore l’équilibre entre la fragilité et le pouvoir du nu féminin. »
Aucune des femmes présentes dans ces photos ne sont des mannequins, et c’est la première fois qu’elles se retrouvent devant l’appareil. C’est exactement ce qui intéresse Colless. « La vulnérabilité du fait d’être nue devant l’appareil leur est étrangère, ce qui est important dans l’élaboration de l’image à mes yeux », dit-elle encore. À travers 11 images, elle explique avoir voulu explorer « l’expérience solitaire et partagée à différentes étapes du processus de transformation ».
Si Colless n’apparaît qu’une seule fois sur les clichés, sa série n’en est pas moins profondément personnelle. « Je suis particulièrement intéressée par le concept de catharsis, qui est pour moi un élément puissant de la métamorphose psychologique », conclut-elle.
L’autoportrait inclu dans « Aurelia » montre le visage de Colless marqué par des coups — les traces d’une relation amoureuse malheureuse. « J’imagine qu’en partageant cette image, je veux montrer ma vulnérabilité en espérant que les autres se sentiront touchés par cette réalité. »
« Aurelia » est à voir à Slow Culture, à Los Angeles, jusqu’au 12 juin. Pour en savoir plus sur Sylvè Colless, cliquez ici.