« C’est dur d’être dans notre position, tout le monde veut nous battre », expliquait Antoine Diot, le Français de Valence, avant le rencontre opposant son équipe au CSP Limoges, mardi en Eurocoupe. Et pour cause, les Espagnols restaient sur 28 victoires de rang et n’avaient pas encore connu la défaite cette saison, toutes compétitions confondues. Mais ça c’était avant le réception de Limoges.
Valence a perdu pour la première fois. Sur son parquet et face à un double champion de France en crise qui jouait son premier match avec son nouveau coach, l’autoritaire et exigeant serbe Dusko Vujosevic. Et franchement on s’attendait vraiment pas à une telle démonstration du CSP qui s’est largement imposé (92-72). Car on les avait quittés il y a une dizaine de jours en plein bad trip après une déroute face aux Allemands d’Odenburg qui avait engendré la démission de l’entraîneur Philippe Hervé, usé par un président autoritaire et par un groupe de joueurs sans esprit collectif et à faible luminosité.
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Tout ça a semblé bien loin sur le parquet de Valence. On a clairement retrouvé cette excitation que seul le CSP peut nous procurer en France. Les partenaires de Nobel Boungou Colo, auteur de 23 points, ont été solides défensivement et ont tout cassé à trois points avec une adresse irréelle de 60 % à longue distance. Les Espagnols pensaient trouver une équipe de bras cassés se la jouant perso, mais ils ont été sonnés et ont pris une belle branlée. Peut-être l’effet Vujosevic, entraîneur légitime qui ne souffre d’aucune contestation au regard de ce qu’il a accompli durant sa carrière.
Bon, les fans de Limoges reprennent espoir pour la fin de saison, sans pour autant s’enflammer puisque Valence avait, peut-être, déjà la tête à son choc du week-end face au grand Barcelone en championnat.