Culture

L’avenir de l’art passe par une tête de chat géante qui tire des lasers par les yeux

Même si ça ne saute pas aux yeux aujourd’hui, peut-être que le futur de l’accès à l’art ne se fera pas sur Tumblr ou par des visites en ligne de musées à l’autre bout du monde. Les œuvres d’art n’appartiennent ni au Cloud, ni au Big Data et encore moins aux réseaux sociaux. Non, dans le futur, on aura accès à la culture grâce une tête de chat géante qui tire des lasers par les yeux. Ouais, le futur sera chouette.

Enfin, ce serait le cas si le futur était entre les mains du studio barcelonais Hungry Castle. En avril dernier, à l’occasion du festival ADC de Miami, la bande de joyeux drilles présentait son projet Laser Cat. Comme le nom permet de le supposer, il s’agit d’une structure gonflable de six mètres par six, en forme de tête de chat dotée des pouvoirs de Cyclop des X-Men. Sauf que là, ses lasers projettent sur les murs de la ville des créations visuelles et animées.

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Hungry Castle a demandé à toutes sortes d’artistes et de créatifs de fournir ces contenus via une campagne vidéo en ligne hilarante qui leur à permis de recevoir plus de 15 000 dessins et illustrations. Le chat était nourri. « Nous voulions donner aux gens la possibilité de reconnecter avec leur artiste intérieur et de le partager avec tout le monde ­– au travers d’une tête de chat géante » nous explique Kill Cooper et Dave Glass, co-fondateurs de Hungry Castle. « Pourquoi utiliser un simple vidéoprojecteur lorsqu’on peut se servir d’un chat laser ? » Lors du Festival ADC, Laser Cat a joué pendant plus de 45 minutes non-stop, utilisant un top-50 des illustrations reçues. « La digestion du félin est un long processus » ajoute Cooper, « il lui faut du temps pour choisir ses préférés, mais au final, toutes les propositions seront tirées à un moment vers l’espace sidéral. »

« Les réactions du public sont excellentes, on ne s’attendait pas à ça. En fait, Laser Cat va bientôt pouvoir partir à la conquête du monde, en commençant par New York, Londres, Barcelone et Dubaï. » Il est encore possible de « nourrir » la bête sur le site du projet. « On a toujours voulu faire quelque chose d’énorme, de marrant mais avec un impact culturel qui met le public au centre et  donne envie de participer. On y est arrivé, au delà de nos espérance, avec Laser Cat. » Andy Samberg peut être fier

Images par George Lois, Stefan Sagmeister et James Victore. Merci à Hannah Lamb!

Retrouvez plus de Laser Cat sur le site de Hungry Castle : http://hungrycastle.com/

@zachsokol