Alors que la ville de Tripoli, dans le nord du Liban, connaît actuellement de vives manifestations contre la gestion du Covid-19 dans le pays, la cité portuaire est aussi un des centres névralgiques du drift libanais.
Un dimanche après-midi, bien avant le début des manifestations, de la fumée et des crissements de pneus se font entendre. Des aficionados de tout âge et venus des quatre coins du pays se pressent pour trouver la meilleure place. Pas simple, vue l’affluence.
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On y vient en couple, en famille ou simplement entre amis. Certains sortent leurs téléphones pour immortaliser un bout du spectacle, alors que les pilotes jettent un œil sous le capot de leur voiture avant de se lancer et de faire chauffer leurs pneus sur le bitume.
Des pilotes, concentrés, slaloment entre des plots orange et des bidons bleus dans une volute de fumée, pendant que d’autres partagent une chicha sur le côté de la piste. Chacun oublie ses soucis et galères le temps d’un instant, les tympans frappés par les vrombissements des moteurs.
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