Que dire de plus sur le Hellfest ? À peine abandonnée la dernière tente Quechua du festival de Clisson que les réseaux sociaux dégorgent de commentaires et de reportages aux angles alambiqués - si ce n’est frelatés : le Hellfest embeddé avec tel groupe de seconde zone suivi dans l’enfer du Hellfest par France 3 Pays de la Loire, le Hellfest en live stream sur Arte Concert, le Hellfest en différé avec l’acteur géant Kristian Nairn de Game Of Thrones venu jammer avec Megadeth et interviewer Angry Anderson de Rose Tattoo sur sa pratique des jeux vidéos, le Hellfest en BD pour le journal « Le Monde », le Hellfest vu par les yeux d’un catho tradi, le Hellfest analysé à travers son record de consommation de bières (1,6 million de demis, bon, quand même)…
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Il ne manque plus que le Hellfest vu par un sculpteur sur glace à la tronçonneuse et on aura bien fait le tour de la question. À ce jour, nous pensons que rien ne vaut un portfolio de photographies choisies avec sagesse. Cette année encore, nous avons demandé à Julio Ificada de shooter comme un chien fou le Hellfest. Pour être en accord avec le respect des règles classiques d'unité d’action, de lieu et d’intrigue qui président au Hellfest, nous nous sommes dit qu’il serait judicieux de légender tout cela en épopée versifiée en alexandrins, façon Victor Hugo dans La légende des siècles, qui lui aussi, s'était attelé à « dépeindre l'histoire et l'évolution de l'Humanité ». Et puis nous n’avions pas de sculpteur sur glace à la tronçonneuse de disponible.