Fake punk

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LE NUMÉRO SORTEZ-MOI DE LÀ

Fake punk

Une bonne partie du travail de Winston consiste en des collages surréalistes qui, avec le temps, sont devenus les symboles d’une dévotion inconditionnelle dans plein d’apparts d’ados plus ou moins vieux, et dans des milliers de squats délabrés.

Flyers : Winston Smith. Si vous ne savez pas qui est Winston Smith, vous n’êtes pas punk. Point final. Et si vous n’êtes pas punk, c’est cool, on n’est pas là pour juger. Il reste que, même sans connaître Winston, vous pourriez au moins reconnaître les motifs et logos qu’il a créés, notamment le DK des Dead Kennedys – de même que toutes leurs plus belles pochettes d’album. Une bonne partie du travail de Winston consiste en des collages surréalistes qui, avec le temps, sont devenus les symboles d’une dévotion inconditionnelle dans plein d’apparts d’ados plus ou moins vieux, et dans des milliers de squats délabrés. Avant que son travail soit à jamais canonisé, Winston était un kid d’école d’art fraîchement débarqué à San Francisco – en stop – où il venait d’intégrer la scène punk locale en plein essor. À cette époque, il a conçu une série de flyers pour de faux groupes jouant de faux concerts dans de fausses salles. Ces travaux n’ont été vus que par ceux qui les ont arrachés des poteaux à l’époque mais, ces dix dernières années, je les ai patiemment achetés à Winston, l’un après l’autre. Maintenant je les possède tous. Heureusement pour vous, j’ai laissé VICE en publier quelques-uns.

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Le travail de Winston Smith est apparu récemment dans la série de webdocumentaires Art of Punk.