Si vous l’aviez oublié — ou si ne le saviez pas encore —, sachez que le sulfureux candidat républicain aux présidentielles américaines Donald Trump fait partie des 2500 personnalités à avoir une étoile à son nom sur le Walf ok Fame d’Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Il l’avait reçue le 16 janvier 2007 pour l’émission de télé-réalité The Apprentice qu’il co-produisait — où il incarnait, dans la première saison, un businessman qui fait passer des entretiens d’embauche à des candidats pour un poste au sein de son entreprise. Une aventure qui avait largement popularisé l’extravagant homme d’affaires, qui y avait aussi peaufiné son personnage médiatique.
Cette même étoile a donc été détournée mardi dernier par l’artiste angelin Plastic Jesus, qui a décidé de l’agrémenter de mini-murs censés faire référence à l’une des promesses de campagne de Trump — à savoir, construire un mur de séparation entre les États-Unis et le Mexique le candidat entend en plus faire payer aux Mexicains. Celui de Plastic Jesus est haut de seulement quinze centimètres, fait de planches de bois peintes en gris et surmontées de semblant de fils barbelés, avec un drapeau américain aux quatre coins de la dalle qui contient l’étoile.
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Mercredi 20 juillet, l’artiste a tenu a précisé sur Twitter : « J’ai construit et payé le mur moi-même. Pas d’argent mexicain. » Le tweet est accompagné d’une photo où l’on voit évidemment une foule de touristes prendre en photo son installation. Elle a par ailleurs été retirée dans la journée. Plastic Jesus avait déjà manifesté son opposition à Trump en placardant de faux panneaux de signalisation « No Trump Anytime » dans des rues de L.A. en avril dernier.