ONET : les sales manières du roi du propre

La propreté, c’est le fonds de commerce du groupe ONET : 150 ans au service du nettoyage. Mais côté droit social, l’entreprise s’est distinguée de la plus sale des manières. Avec une indemnité repas de 1,90 euros, les 107 employés exerçant dans les gares nord du réseau RER et Transillien ont à peine de quoi se payer un Mars à l’heure du déjeuner.

Le 2 novembre dernier, les salariés se sont donc mis en grève pour demander une revalorisation de leur forfait repas. Mais alors que les ordures s’accumulent dans les gares, ni ONET, ni la SNCF n’ont ouvert de négociation. Au contraire, les deux entreprises ont employé la manière forte : l’emploi d’intérimaires, encadrés par les force de police, en lieu et place des grévistes. Et l’envoi, à ces derniers, de convocation préalable en vue d’un licenciement. Belle leçon de dialogue social.

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La start-up nation ? Les méthodes de la vieille droite ultra-libérale

La méthode, qui rappelle les plus belles heures du thatcherisme, laisse présager un avenir bien sombre pour les salariés du pays. Dans la foulée de la loi travail et de sa formidable libéralisation de nos vies professionnelles, la start-up nation ne fait, au fond, que réhabiliter les techniques de la vielle droite ultra-libérale. A force de délivrer les patrons des contraintes du droit social, ils se croient carrément tout permis. Et ça n’est pas prêt de s’arranger.