Dans le monde de Laura Berger vivent des femmes. Des femmes peintes en couleur qui évoluent dans un univers géométrique épuré mais étonnement chaleureux. On ne sait pas vraiment ce qu’il s’y trame mais il ressort quelque chose d’étonnement érotique des œuvres de la jeune artiste basée à Chicago.
« Mes personnages sont le plus souvent des humains qui ont envie de découvrir le monde. Je m’entoure d’eux lorsque je travaille et comme ça, je m’échappe un peu », raconte Laura avant de nous expliquer que ses peintures à la gouache et à l’acrylique parcourent les thèmes de « l’inclusion, de connectivité et de l’autonomie dans le groupe ». Sur les panneaux de bois, on parle entre filles de communauté, de prise de décision et de relation à la nature et d’inconnu. Le tout, nues.
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« Je suis intéressée par l’idée d’une expérience humaine qu’on partage tous. C’est quelque chose qui forge nos identités, nos choix, nos rôles dans la vie. »
Si parfois on à l’impression que ses personnages sont dans des décors de théâtre, c’est parce que c’est exactement ça. Par le passé, Laura Berger était comédienne et a étudié longtemps la discipline aux prémices de ses études. Dans sa compagnie, c’est elle qui, rapidement, s’est mise à imaginer et réaliser les décors. À la mort de son père, elle retourne à la peinture pour exorciser et guérir ce drame. Avec les années, elle ne s’est ensuite plus jamais arrêtée.
Laura Berger expose jusqu’au 7 avril prochain à la galerie Athen B. de Oakland, aux États-Unis, si jamais vous passez dans le coin. Sinon vous pouvez aussi retrouver ses travaux sur son site ou sur Instagram.