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On a soumis notre « questionnaire connard » à Sofiane


Photo : Kalash Criminel et Sofiane en train de bosser sur leur projet rockab’.

Après avoir sorti #JeSuisPasséChezSo, Sofiane a entamé une tournée plutôt réussie si l’on en croit les retours du public et la façon dont il a animé le Nouveau Casino la semaine dernière. En plus de ça, il joué au médiateur entre jeunes et CRS lors d’un rassemblement à Bobigny, est passé 3 fois sur OKLM tout en étant sur l’Instagram de Patrice Quarteron (la même semaine), aurait arrêté une baston en plein concert en criant « le prochain qui se tape c’est moi qui le nique », et surtout, a presque bouclé son album, et pour reprendre ses mots : « ça va être la guerre » !

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Comme le rappeur du Blanc-Mesnil s’était montré particulièrement loquace lors de notre interview du mois dernier, on a décidé de prolonger l’expérience avec le questionnaire connard : de sa dentition jusqu’à son évolution capillaire, du rap de chicha aux featurings à 1500 E, de l’amour du biberon à l’influence de Schopenhauer sur la réussite d’un freestyle, tout y passe et ça se passe juste en-dessous.


Noisey : « Je connais des pédales qui font du son de caillera et des cailleras qui font du son de pédale » – tu te mets dans quelle catégorie ?
Sofiane : Hmm… Aucune des deux, parce que tu vas pas me coller le mot pédale [Sourire]. Bon c’était une façon de parler, en gros je connaissais un chanteur RnB, dans la vie, grosse équipe, caillera, et au micro « wohowooow », lover, j’étais choqué. Et inversement, des rappeurs qui disent des trucs de fou, sont des grosses trompettes. Parfois c’est étonnant.

Le fait de te remettre ta dent, c’est l’influence de Rohff ?
Je l’ai pas remise [Rires], j’ai remis un truc pour que ça fasse un peu plus blanc, mais c’est une illusion d’optique. Mais en vrai depuis Rohff, je sais pas si t’as vu La Fouine, lui il s’est refait la totale, c’est fou. Moi je me faisais souvent vanner sur mes chicots… [Un mec présent lui demande de faire voir] Ah, commence pas renoi ! [Rires] Sûrement pour l’album.

Tu vas faire du son pour les boîtes où tu ne rentrais pas avant ?
Ça me ressemble pas. Mais y’a un délire maintenant, le « dark club », des sons de caillera avec des gimmicks et refrains qui se dansent bien, c’est à la mode. Donc dans ce sens là, oui j’en ferai. Kaaris fait ça très bien par exemple. J’avais sous-estimé le côté divertissement du rap, pour moi c’était que « représenter », alors que non.

Il y a eu une grosse évolution dans ta dégaine, avant quand t’avais des cheveux…
Déjà tu dis pas « quand t’avais des cheveux », parce que j’en ai pas perdu [Rires]. Je me suis cherché longtemps au niveau capillaire, c’est clair. Actuellement c’est le mix entre crâne rasé et cheveux plaqués, j’ai pas pu choisir.

Tu dois porter des patches pour t’empêcher de faire du rap de chicha ?
Non, pour le coup, le rap de chicha est un effort pour moi. Très dur pour moi de parler de Karima de Belleville et de Sabrina d’Argenteuil. Elles ont des talons, faut dire des marques de vêtements, des marques d’alcool, prouver qu’on a sorti des grandes bouteilles, qu’on a dépensé 3 smics… Mais en vrai, les meufs aiment le rap de caillera, elles sont beaucoup plus cailleras qu’on veut bien le croire, plus que les mecs, je reçois des centaines de vidéos de meufs qui reprennent mes sons. La dernière c’était des militaires dans leur chambrée qui reprenaient l’épisode 10 de #JeSuisPasséChezSo… Ça tue ! Et c’est un peu la fin du rap tout doux j’ai l’impression, la fin d’un cycle.

Quand tu as vu Niro débarquer, tu t’es dit « ce salaud me pique mon boulot » ?
Pas du tout, c’est un mec que j’ai vu débarquer bien avant, c’est DJ Roc J qui nous avait présentés, on se voyait, on fumait des oinjs à Blanc-Mesnil, et j’étais venu jusqu’à la ZUP de Blois dans le studio associatif, parce que c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Pour moi, on se bouffe pas la gueule, plus y’en a, mieux c’est. Ça confirme mon courant, ça l’élargit, ça ouvre des portes. Bon après, y’a des rebeus avec des attitudes de renois et des renois avec des attitudes de rebeus, ça veut plus rien dire.

Tu penses pas qu’une cavale et une peine de prison manquent cruellement à ta carrière ?
Pas du tout, je salue d’ailleurs le talent de communication de Younes (Mister You) qui a chapeauté ça avec brio. Mais non, si je peux éviter la case prison, j’irai pas. C’est le souci du costume dans le rap : des rappeurs se sont retrouvés à faire des dingueries juste pour correspondre à leurs textes, alors qu’ils étaient casaniers, super cools dans la vie. C’est archi triste d’être prisonnier de son miroir à ce point. C’est affreux.

Mais du coup, c’est compliqué de faire des sons de taulard.
Ah mais c’est pas grave. Le problème c’est ton positionnement, tu vas pas faire « Le Maton te guette », mais tu peux parler de tes proches, des rapports que ça engendre. Tous mes srabs y sont, j’ai jeté des entrecôtes dans des promenades, j’ai fait rentrer des téléphones, je peux en parler, comme Renaud qui parlait des quartiers de France. Et puis s’inventer des vies c’est chiant. Mais c’est vrai que niveau promo : j’aurais kiffé être en cavale, j’aurais fait Entrevue, toutes les interviews du monde, sans pitié [Rires].

Tu fais toujours raquer 1500 balles le feat ?
[Rires] Quand je t’ai dit ça c’était une époque où tout le monde facturait les feats. Si tu dis oui à tous les feats, t’en fais 30 par semaine, sans connaître les gens. Si ça se trouve le morceau va dormir dans ton PC sans sortir alors que je t’ai donné 5 heures de mon temps. Je préfère te dire « paie » que « bouge de là ». Je rigole pas, c’était pour éviter de faire des feats qu’on exigeait un paiement. Le mec vient te voir, te demande « combien ? », parce que t’es un tapin, clairement, tu réponds « 1500 », le premier mec va te dire non, le deuxième et le troisième aussi, mais le quatrième va te dire ok.

Pour un 16 mesures, ça va.
12 mesures [Rires]. Moi j’ai porté des cartons, si je peux avoir 1500 pour du rap, je vais pas dire non. C’est un truc que très peu assumaient à l’époque, mais j’ai pas de souci avec ça, même si je ne le fais plus du tout.

À l’époque tu me disais que Zesau cassait le marché.
Zesau est plus humain que nous. Il a pas le cœur de dire à un mec qui est venu de loin juste pour le voir « non, rentre chez toi », donc il allumait pas les gens, il demandait un billet de principe. Mais j’avoue, il baisait nos tarifs, c’était chaud ! T’as niqué le biz, Zess [Rires].

À l’époque du double album de Ol Kainry, chaque feat avait sa vidéo promo où il posait une question, tu avais demandé direct : « est-ce que tu estimes t’être fait coffrer sur un morceau ? »
Putain tu me rappelles des trucs mon frère… [Rires]

Je te retourne la question, du coup : il y a un son où tu estimes t’être fait dépasser ?
Non.

C’est une réponse de rappeur ça.
Je le dis sincèrement. J’ai eu des ex-aequo, ça je le reconnais. Des mecs qui m’ont surpris. Il n’y a pas que le texte qui fait que tu gagnes. Enfin, « gagner » c’est un vrai de truc de con de rappeur pour le coup. Des fois, c’est juste prendre l’ascendant psychologique sur un rappeur en studio. Schopenhauer a décrit ce truc de manière fantastique : le pouvoir de l’intention. Ta manière d’être, de prendre l’ascendant psychologique sur ceux qui t’entourent, détermine si ton idée passe ou pas.

Quand j’arrive en freestyle comme tu m’as vu un milliard de fois, c’est mon charisme, mon freestyle, ma table. Si t’es chaud ? [il prend une position de chevalier et dégaine un sabre invisible] Sors ton épée, viens, je t’attends de bon cœur. 6 Coups, c’est un ex-aequo. À l’époque je suis personne, j’ai la chance de faire un feat, je lui envoie la purée, je mords même, et j’arrache l’ex-aequo. Y’a eu aussi Abis, qui m’attendait au studio avec un couplet, frère… c’était un fusil à pompe. J’ai été obligé de sortir ma botte secrète. Parce que tu peux pas venir les mains vides non plus, au cas où le mec te sort une dinguerie, t’es obligé d’en avoir 2-3 en réserves. Et par contre, j’en ai cogné plein [Rires]. Je rigole, wallah, ça reste fair-play, ça sort du studio « hé mais tu m’as fait quoi là », on se marre. Si demain je me mange une raclée, ce qui arrivera un jour, en freestyle ou sur un morceau, un mec peut-être inconnu au bataillon va me démonter, et je lui dirai juste bravo.

Tu m’as dit que Kertra t’avait un jour envoyé un message de soutien. Tu te dis pas que pour être vraiment au niveau, tu devras égorger un pit un jour ou l’autre ?
Alors j’y ai pensé mais je préfère les rot’, c’est un peu plus gros et tu peux le soulever. C’est la vraie naissance du rap caillera cette histoire : le rap de rue qui rencontre le rap game et qui s’accorde pas du tout. J’ai appris cette histoire en décalage en plus, vu que toi et moi on a presque le même âge, ça a dû…

Pareil, t’es en train d’écouter du Express D et un mec plus vieux te dit « mais tu sais, eux…
…tu sais pas ce qu’ils ont fait, c’est des dingueries, nanana, etc ». Exactement. Peut-être un jour un p’tit jeune écoutera Fianso et un mec dira « c’était lui le mec du Sprite sa mère » [Rires].

Pourquoi tu as un portrait de toi en Freezer et pas en Végéta ?
C’est vrai qu’on m’appelle aussi Végéta en plus. J’ai aussi demandé un Mark Landers et un Ikki, Chevalier du Phénix. Végéta et les Algériens c’est naturel : il est méchant, imprévisible, nerveux, il laisse rien passer mais… c’est pas un mauvais gars ! Il est quand même du côté de Goku. Comme Phénix dans Les Chevaliers du Zodiaque, ce mec chelou que tu sens pas trop.

Je pense qu’au-delà de la fierté, c’est à cause des mères algériennes : tous ces personnages, ils arrêtent pas de crier, naturellement. Ça, nous on connaît. Il a un visage de haineux, je kiffe cette comparaison. Même Landers, il est pas mauvais, il est… incompris. On est des incompris.

Qu’est-ce qui t’emmerde le plus dans les commentaires qui disent que tu prends de la coke ? Passer pour un junkie ou que tout le monde oublie que t’en vends ?
Alors. Tu parles des 3 kilos d’hier ? [Rires] Je le vois souvent en commentaires, à cause de mon côté énergique. J’ai pas de souci avec ceux qui tapent la C, y’en a dans mon entourage. Moi, j’ai jamais tapé de ma vie, qu’on me croit ou pas je m’en branle. J’ai tellement un gros pif, que c’est mort, si je le faisais, j’aurais peur d’emporter toute la table avec moi. Non mais sérieux, t’as vu mon nez ? Ça va faire une fontaine, ça va finir aux urgences direct. Et je suis quand même d’une génération où c’est honteux de taper, les grands de la génération d’avant chassaient les vendeurs d’héro et de C. Maintenant je suis super de-spee de nature, vu le nombre de cafés que je me suis tapé depuis le début de l’interview tu peux voir que j’abuse [Sourire], mais rien d’autre. Limite, laisse-les croire. 10G dans ta race, si tu veux [Rires]. Les gens s’ennuient, mais non, on a fait des bêtises, pas dans ce registre, et maintenant c’est derrière nous.

Tu as déjà tenté de demander l’adresse d’un mec sur Internet à cause d’un commentaire ?
Plus maintenant. Je suis relativement épargné quand même. Y’a eu un mec, le pauvre, il m’a dit « hé ta daronne boit du Sprite aussi ? ». Gros, tu mets les daronnes là-dedans ? Là j’ai répondu, j’ai fait le gamin, j’ai mis « ma daronne elle boit ta daronne ». Mais après j’ai parlé avec lui, il m’a dit putain j’ai eu 7000 RT, qu’est-ce que tu m’as fait [Rires]. Mais ça reste bon enfant, j’ai vu des rappeurs sur lesquels la toile s’acharnait. Parfois, sans rapport avec la musique. Tu sais même pas pourquoi tu aimes pas untel. Fut un temps, c’était la mode de dire du mal de Fianso, et c’est passé. Dans ce milieu, y’a pas vraiment d’amis, juste des intérêts communs : tu l’aimes pas ? Moi non plus je l’aime pas ce fils de pute, vas-y on est ensemble ! [Rires]

« Deux rappeurs ne s’entendent que pour parler mal d’un troisième »…
Elle a marqué celle-là, c’est un proverbe de Confucius qui dit « deux femmes ne s’entendent que pour parler mal d’une troisième », vu que les gens qui parlent trop on les appelle des bouches de femme, langues de serpents ou des papotes, j’ai détourné le truc. Ca fait un peu punchlight, mais si Lino cite Confucius, j’ai le droit aussi hein.

Avec le biberon vous êtes inséparables dans les clips.
Le biberon est un accessoire de banlieue très apprécié. C’est la dose pile : tu verses ton flash, ta cannette de Red Bull, ça remplit pile le biberon. Je le reconnais : l’alcool m’aide beaucoup à l’image. Des attitudes, une manière de se lâcher, me sont venus grâce à l’alcool. Dans les premiers #JeSuisPasséChezSo, l’épisode 4 notamment, on est tellement pétés, que j’ai aucun souvenir du tournage. Je découvre le clip comme un spectateur « ah on a fait ça, putain ». Après c’est devenu un jeu, genre accessoire. Quand on a fait la pochette, on s’est limite demandés si on allait pas mettre juste un biberon avec une clope qui fume, à la 2 Chainz. On boit un peu, de temps en temps. Mais là je suis en cure.

La première fois que tu as vu Vald, par réflexe, tu lui as dit « tu veux combien ? »
Complètement. Vald je le rencontre ici au studio, à l’époque où il était stagiaire, je le plaçais dans la catégorie bobo, mais l’humain nous a rapprochés. Il a un côté fou, du 93. Faut le savoir : même nos Français, ils sont fous. J’aime bien son délire finalement, il a changé avec le temps, par exemple « Autiste », je cautionnais pas du tout. On en avait parlé, je lui disais mais t’as pas de gosse, tu peux pas comprendre ce que ça leur fait à ces gens là. Mais demain si ta mère a une jambe de bois, que ça fait 25 ans que ça l’handicape, et qu’à la radio t’entends…

« Jambe-de-bois ! Jambe-de-bois ! »
Voilà, tu vas pas kiffer. Il avait pas conscience de ça mais le pire c’est qu’il en joue maintenant, et qu’il est loin d’être con. Parfois le rappeur lance une inception, le public réagit d’une certaine manière, mais c’est prévu, même dans le négatif. Parfois même, tu fais exprès de créer le problème tout en sachant qu’on va apporter la solution, comme Superman. T’as déjà essayé d’ironiser sur un réseau social ? Le public rap ne comprend pas. C’est invivable. La difficulté d’un mec comme Vald c’est qu’il vise les cerveaux. Son truc « Mégadose » a été pris au premier degré. Comme ceux qui disent « t’aimes pas le coupé-décalé, t’aimes pas le zouk, ça veut dire que t’aimes pas les Noirs ». Copain, c’est pas 2 heures de discussion qu’il te faut, c’est 2 jours entiers. Et on nous prend souvent pour des cons en tant que rappeurs, donc faut pas nous en vouloir de parfois retourner le cliché.

Tu as dû menacer Tefa pour qu’il arrête de te forcer à prendre des refrains RnB sur tes projets ?
Tefa est ouvert, il réapprend avec des mecs comme moi. Tu vois, tout s’est bousculé ces dernières années, y’a plus de code. Ceux qui bossent encore le rap avec les codes de 2010 sont morts avant la fin de cette année. Là je me sens comme Therapy vers 2011 : il ramène la trap, Kaaris et Booba posent super bien sur ses instrus, il jette un coup d’œil à droite, à gauche, tout le monde est à la ramasse. Le temps que les autres beatmakers le rattrapent, que les autres rappeurs s’adaptent, que ça remonte aux majors et aux médias, c’est bon, tu as minimum 3 ans d’avance garantis. Moi, en 2017, je vois des tentatives de JeSuisPasséChezSo, et je me dis « vous êtes trop 2010 les frères » [Rires].

C’est quoi la genèse du gimmick « ish ish » ?
C’est une référence à mes années de boxe, j’en ai fait 7 ans, c’est l’onomatopée incontournable, dès que tu envoies tes coups dans le sac. Boxe américaine, Full contact, un peu de boxe thai aussi, de mes 11 ans à mes 18 ans. Après, le bedo et l’alcool m’ont rattrapé.

Et t’as découvert les armes.
Hmm… Je suis très bagarre quand même. Je suis très « toi contre moi ». Et dans ce cas là j’accepte même de me faire niquer.

Ah ouais ?
[Il réfléchit] Bon, en vrai non t’as raison, on revient le lendemain, je peux pas laisser ça comme ça [Rires]. C’est vrai qu’en 2017 tout le monde est armé. Mais j’aime bien les trucs à l’ancienne, bizarrement. Les mecs avec qui t’as tapé les plus grosses bagarres quand t’étais petit, ça devient tes potes après. Au bout d’un moment t’as envie d’arrêter, le mec en face aussi, et tu respectes ça. C’est un truc qui s’est perdu : y’a plus de descente maintenant. À l’époque, tu connais, tu pouvais descendre boire ton café, d’un coup 100 mecs arrivaient, « Il est où Kader ? », ils le voulaient ! [Rires] On réglait tout ça avec un tête à tête, tous autour comme dans Bloodsport, même si ça finissait jamais en tête à tête au final.

Tu as eu pas mal de soucis dans le rap mais finalement, en morceau, tu n’as cité que le nom de La Fouine, pourquoi ?
J’ai cité son nom parce que niveau business il m’a fait du mal. C’était pas intentionnel et c’était pas de sa faute, je le sais, mais j’avais le seum. Il m’a proposé un contrat, plein d’autres labels dont une major dans la boucle m’en proposaient aussi, j’ai dit oui à demi-mot, et direct ils ont appelé tout le monde pour dire c’est mort, Sofiane est chez nous. Et quand il y a eu un souci avec mon ancien producteur, ils ont reculé, sauf que vu qu’ils avaient prévenu tout le monde, bah tout le monde a reculé aussi. Donc concrètement, il m’as fait perdre 2 piges. Et c’est pas un mec qui peut parler sur ça, il a une image de clasheur, bien pire que ma petite phrase.

Un dernier mot ?
Je me demande vraiment comment tu vas foutre tout ça dans une interview.


Sofiane est actuellement en tournée dans toute la France :

16/03 : Lille – Aeronef
17/03 : Bobigny – Canal 93
18/03 : Bordeaux – Rock School Barbey
24/03 : La Seyne/Mer – Le 413
25/03 : Marseille – L’Afrranchi
01/04 : Vitry-le-François – L’Orange Bleue
07/04 : Neufchatel – La Patinoire
08/04 : Lyon – Redroom
14/04 : Clermont-Ferrand – L’Usine Club
15/04 : Le Havre – L’Eclipse Club
21/04 : Bruxelles – Murano
09/06 : Toulouse – Le Metronum
16/06 : Grenoble – La Belle Electrique
23/06 : Montendre – Free Music Festival
14/11 : Paris – la Cigale

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