Porter un déguisement intégral noir et blanc avec des oreilles ronde et une petite truffe vous aide-t-il à devenir un meilleur photographe ? C’est une question à laquelle seule Ami Vitale a une réponse puisqu’elle a passé une grande partie des cinq dernières années à documenter et à photographier les pandas géant de Chine affublé de ce costume ridicule. Et pourtant, elle n’a pas perdu de pari, c’est simplement la condition nécessaire pour s’approcher de ces grosses boules de poils craintives et ainsi prendre d’incroyables photos, comme elle l’a fait récemment pour National Geographic Magazine.
« C’est souvent très compliqué de se mettre en situation de faire de bons clichés, c’est aussi ce qui rend la chose intéressante, c’est vraiment dur de photographier un panda. » explique Vitale à The Creators Project. Le but de cette série c’est de suivre le travail des chercheurs du Wolong’s Hetaoping Center qui aide au développement des pandas. Ce sont eux qui depuis longtemps ont trouvé dans cet accoutrement amusant, une solution pour aider les pandas les plus jeunes à se familiariser à leur environnement sans les habituer au contact humain.
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Les photos de Vitale sont le résultat de trois ans de planque en Chine, à la recherche de pandas géants. Un mal nécessaire selon elle : « Voir un panda fait complètent fondre votre cœur. Ils sentent comme des petits chiots mouillés et font d’incroyables petits sons. Ils piaillent, ils grognent, aboient ou parlent. Leur fourrure n’est pas douce comme celle d’un lapin mais rêche et épaisse pour les isoler du froid et de l’humidité. »
Difficile de savoir si ce bébé panda se rend compte du subterfuge. © Ami Vitale / National Geographic
Des bébés de trois mois.
Une journée normale dans la Wolong Natural Reserve. © Ami Vitale / National Geographic
Retrouvez tous les travaux de Ami Vitale sur son site.