Après Michel Platini, Lionel Messi et Juan Pedro Damiani, membre du comité d’éthique de la FIFA (qui a depuis démissionné), d’autres personnalités du monde du football sont mentionnées dans les données issues des Panama Papers, ces documents provenant du cabinet panaméen Mossack Fonseca et qui recensent des sociétés off-shores. Le Monde a ainsi relevé que plusieurs patrons de clubs français faisaient partie du lot.
Parmi eux, Waldemar Kita, accusé d’être propriétaire d’une société-écran basée aux Îles Vierges britanniques lui ayant permis d’acquérir un yacht. La défense du président du FC Nantes auprès des journalistes du Monde est assez savoureuse : « Des Kita, j’en ai trouvé plein. C’est un nom très connu en Asie, où il y a des Waldemar Kita, mais ils sont noirs, ils ne sont pas blancs. » Le Monde a tout de même trouvé que le Waldemar Kita mentionné dans les documents était domicilié à Uccle en Belgique, où le Kita de Nantes a, coïncidence, une résidence. A moins qu’Uccle abrite aussi le domicile d’un “Kita noir”.
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Ensuite, c’est le président de l’AS Monaco Dmitri Rybolovlev qui est épinglé : l’oligarque serait un habitué des sociétés-écrans. Une manie déjà dénoncée par son ex-femme en 2008 à l’occasion de leur désormais fameux divorce. Enfin, Robert Louis-Dreyfus apparaît aussi dans les données de Mossack Fonseca : une société-écran a été créée un mois avant la mort de l’ancien patron de l’OM. Selon Le Monde, elle pourrait avoir servi à soustraire une partie de l’héritage familial au fisc.
[Le Monde]