Il y a deux semaines, on vous disait tout le bien que l’on pensait du Street Art en galeries ou en musées. Vous aviez d’ailleurs trouvé pour la plupart qu’on était de sombres merdes qui n’avaient rien compris au cri bariolé d’une génération indignée. Comme vous avez été plus nombreux à commenter l’article qu’à le lire et que ceux qui l’ont lu sont restés en moyenne 9 secondes sur la page du site, on s’est dit qu’il faudrait qu’à l’occasion, on aille voir par nous-même ce que donne l’art urbain lorsqu’on le fout dans la jungle du marché de l’art. Ça tombe bien, du 22 au 24 avril, Le Carreau du Temple accueille une première mondiale, l’équivalent de la FIAC et du ART BASEL pour les pochoiristes de tous bords : la Urban Art Fair.Le week-end risque d’être animé puisqu’en plus des food-trucks et des fixies chromés parqués autour du site, on trouvera au sein du Carreau des conférences, des présentations et des expos collectives organisées par quelques-unes des plus importantes galeries européennes. Du coup, on trouva représenté d’illustres figures comme Banksy, Nick Walker ou The London Police.On y sera. Essentiellement pour tenter de mieux comprendre l’importance de ce mouvement à l’aide, notamment, des visites guidées disponibles. Il est possible qu’on assiste aux interventions d’artistes comme Torrick Ablack — A.K.A. Toxic — mais aussi à celle de l’avocat spécialisé dans le domaine qu’est Andrea Pizzi. Pour finir l’expérience, on ira voir la projection de Girl Power, un documentaire sur la place des filles dans l’art de rue autour du monde. Oui. En attendant qu'on vous en fasse un report, voici quelques-unes des œuvres qui seront présentées et vendues à la Urban Art Fair de Paris, première du nom en 2016.Pour plus d’informations et pour choper des places, ça se passe ici.
Publicité