Music

Sylvia Patterson a la recette pour sauver le journalisme musical : moins de cynisme et de sensationnel, plus de passion et de déconne

« Il faut juste que j’aille fermer ma fenêtre pour couper le bruit de ces putain de bagnoles ! », m’annonce d’entrée Sylvia Patterson par téléphone, depuis sa maison londonienne. Elle a pu acquérir ce pied-à-terre grâce à un héritage, après avoir passé la majorité de son existence dans la précarité – une facette de sa vie qu’elle raconte dans son premier livre, I’m Not with the Band : A Writers Life Lost in Music. Patterson, pour ceux qui ne la connaissent pas, est une sommité britannique (excusez l’adjectif) en matière d’écrits sur la musique. Il lui aura fallu 30 ans de service dans les tranchées du rock pour qu’elle ait le sentiment d’avoir quelque chose d’intéressant à dire. Je préfère l’annoncer tout de suite : c’est le cas. Et je peux aussi vous dire que si elle l’avait fait plus tôt, il aurait été fort possible que je prenne son bouquin comme un avertissement et que je ne suive jamais ses traces sur ce chemin de croix. Lorsqu’elle déclare qu’il lui est arrivé de ne pas avoir un seul jour off en plus de 10 ans, ou qu’elle a connu des périodes où elle prenait tout simplement les choses « trop à coeur », ses paroles résonnent en moi de manière à la fois effrayante et rassurante. Comme pour le rock’n’roll lui-même, dire qu’on peut faire carrière dans le journalisme musical est un mythe, et I’m Not With The Band est une Bible qui rassemble tous ces enseignements.

Patterson y fait le récit tragique de trois décennies de journalisme musical pour des magazines légendaires, comme Smash Hits (Dieu ait son âme), The Face (Dieu ait son âme), le NME (Dieu ait sa gratuité !), ainsi que Glamour et Q, par le biais de son histoire personnelle de chroniqueuse culturelle irrévérencieuse ayant toujours refusé qu’on lui dise ce qu’elle devait penser et comment elle devait le coucher sur papier. On y trouve des entretiens – disons plutôt des joutes – avec certaines des plus grosses stars de la musique mondiale, dont Johnny Cash, Beyoncé, Madonna, Oasis, Led Zeppelin, Prince, Amy Winehouse, Adele, U2 ou George Michael. Patterson a traversé les époques, depuis les temps bénis où l’on était libre d’écrire la première connerie qui nous passait par la tête – et même d’inventer des mots – jusqu’à nos jours, où la controverse règne en maître, où chacune de vos déclarations est soumise au contrôle des réseaux sociaux et où, conséquence logique, la relation entre le rédacteur et les groupes s’est transformée en une cauchemardesque guerre d’usure – remplaçant le concours d’insultes bon enfant, ou parfois même, OH MON DIEU, le développement d’une amitié.

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Patterson raconte tout, des moments joyeux aux moments glauques. Elle écrit sur sa mère alcoolique, sur ses propres fausses couches, sur les mecs pas clairs, les aventures débiles à l’étranger (en Jamaïque avec les Happy Mondays, accrochez vos ceintures), et la mort prématurée d’un collègue adoré. Sans parler de l’épisode où elle a failli perdre un bras, un sacrifice consenti pour avertir tous ceux qui n’avaient pas encore compris qu’un gros festival, plus des ecstas, plus Andy Capper (producteur chez VICE) ne sont pas des éléments qui contribuent à la mise en place d’un espace sécurisé. Tout est là, dans toute sa splendeur. Comme la fois où elle a tenté de donner suite à une interview avec Mick Hucknall, de Simply Red, en traversant le pays par ses propres moyens pour remettre un exemplaire de son article imprimé à son coup de coeur du moment (Ok, « Stars » est une bonne chanson, mais quand même, Sylvia, est-ce que ça valait vraiment le coup ?)

On rit beaucoup au fil du livre – c’est à la fois drôle et désespérement lugubre. Pas étonnant que Patterson soit fan de Pulp. Ayant moi-même travaillé comme secrétaire de rédaction au magazine Q, avec qui Patterson continue de collaborer (j’y étais de 2008 à 2012 : les années Beady Eye et Suck It And See d’Arctic Monkeys), avant de filer chez son ancien alter ego, le NME (2012-2014, Noel Gallagher en solo et les années AM des Arctic Monkeys), je ne pouvais que me réjouir d’obtenir son éclaircissement sur toute cette histoire…



Sylvia Patterson avec Jarvis Cocker


Noisey : Je suis en adoration totale devant ton livre, Sylvia. Bravo.
Sylvia Patterson : Eh ben ça alors… On dirait qu’il a trouvé un écho chez les journalistes de ta génération. Je trouve ça intéressant que vous soyez tous du même avis que moi, sur beaucoup de choses. Vous n’étiez même pas nés quand j’ai commencé !

Quel est le groupe avec qui tu as fait ta première interview ?
Ma première vraie interview qui a été publiée, c’était Alien Sex Fiend, pour l’affreux magazine Etcetra. J’étais tellement terrifiée que j’ai bu deux pintes de Carlsberg au citron vert avant de les rejoindre dans une espèce de local associatif étudiant. Ils ont été incroyablement grossiers avec moi. Je devais leur poser toutes ces questions débiles comme le voulait le magazine Smash Hits. Nick Fiend m’a arraché mes notes des mains, il a lu la liste de questions, dans laquelle il y avait
« Est-ce que ton appart est propre ? » Il a trouvé ça pathétique. Et c’était un de mes héros !

Le titre donne le ton du livre – tu ne te positionnes pas du côté des stars…
Hahaha ! C’est exactement ça. Ça va faire 30 ans l’année prochaine que Pamela Des Barres a publié I’m With The Band. C’est vers 2001 que je me suis embrouillée avec le NME, parce que ça commençait à sentir mauvais, et j’ai eu l’idée de faire un livre avec ce titre-là, qui serait le pendant inverse de ce qu’étaient les choses dans les années 60, 70 et 80. Je suis allée voir un éditeur, qui m’a prise pour une folle et qui m’a dit que je devais plutôt écrire un livre qui sur moi, ce que je n’aurais jamais fait de ma vie.
« Rentre chez toi et écris un livre sur ce que c’est de grandir en Écosse dans les années 80. » J’ai répondu « Cours toujours ! »

Qu’est-ce qui t’a fait soudainement te sentir à l’aise avec le fait de raconter ta propre histoire ?
En 2014, le timing était le bon. Tout était devenu incroyablement déprimant. J’ai ressenti l’envie de me lancer là-dedans, ma famille m’a donné son approbation et je me suis simplement dit
« De quoi est-ce que tu as si peur ? » Ce n’est rien que la réalité. Le profil des gens totalement obsédés par la musique correspond souvent à une fuite en avant dans le monde ; tu retrouves partout la même fracture initiale. Pour commencer, on est tous des geeks. Le public croit qu’on mène une vie glamour 24h/24, qu’on est privilégiés. J’ai voulu monter que c’était l’opposé de ça. Si tu comptes faire ce travail précaire, il faut te préparer à vivre dans le chaos. Parce que c’est la réalité des choses.

Pour moi aussi la musique représente toute ma vie. Comment tu expliques que ça puisse se transformer en une telle addiction, à tel point que ça passe avant l’idée d’avoir une « vie normale » ?
Eh bien, perso j’étais portée par la flamme de la musique à un niveau quasi-psychotique. Je me souviens d’une fois, j’étais dans un appart pourri à Dundee, complétement fauchée. On écoutait Annie Nightingale sur Radio 1. Elle parlait d’un concert de Sisters Of Mercy, et je ne pouvais pas y aller. J’ai pris la radio et je l’ai explosée contre le mur ! C’était l’épicentre absolu de tout. Nous sommes de gigantesques romantiques, très idéalistes, et hypersensibles, n’est-ce pas ? La musique m’a donné ma nouvelle famille, elle m’a donné une vision du monde. J’écoutais John Peel, et c’était comme aller à la fac pour moi. Si tu fais un bond en avant dans le bouquin, jusqu’à la partie où j’annonce ma démission au NME, tu vois que j’étais encore comme ça à 36 ans. C’est dingue.


Sylvia et Mariah Carey

Ta lettre de démission au NME vaut le coup d’être lue, tu y évoques la crise identitaire du magazine, et son manque total de ligne directrice. Je me demande si les problèmes auxquels doit faire face la presse écrite ont toujours existé. De toute évidence, ils sont exacerbés par le fait qu’un demi-million de lecteurs n’achètent dorénavant plus leur magazine préféré, mais certains débats durent depuis toujours : comment cerner le lecteur, que doit-on mettre en couverture, etc. Tous les ans, une autre parution qu’on aime fait faillite…
Absolument. Sur certains points, je trouve que je ne suis pas allée assez loin dans ce livre, vis-à-vis de certaines horreurs que j’ai pu entendre de la part de journalistes de ta génération. C’est pire. Que ce soit le fait d’écrire des conneries pour les tabloïds ou avoir zéro latitude dans quoique ce soit de créatif, je trouve ça ahurissant. Ça n’apporte rien aux groupes et ça n’apporte rien aux magazines. Les magazines continuent à foncer droit vers La Décharge. VICE et Noisey ont capté le truc, vous vous ouvrez au monde, mais pas la presse papier. Pourquoi ? Où sont passés tous les gens intelligents ? Les rédac-chefs cherchent seulement à satisfaire leurs maîtres. Ce n’est pas le bon esprit !


Dans ton bouquin tu écris, quasiment en t’excusant, que tu prennais les choses trop à coeur. Pour moi, ce devraient être les amoureux de la musique qui devraient tenir les rênes…
Ce sont les comptables et les grattes-papiers qui prennent toutes les décisions, et c’est le cas pour absolument tous les gens qui bossent dans le milieu artistique. Il n’y a que ça à retenir. J’ai travaillé pour The Face, par exemple. Le magazine n’a pas été créé pour faire du fric, en soi. Il était là pour découvrir et promouvoir la culture, tout autant que pour en être une vitrine. Au moment précis où The Face a commencé à vouloir faire de l’argent, ils ont mis David Beckham en couverture et ça a foiré, parce que, première nouvelle, les lecteurs de The Face n’en ont jamais rien eu à cirer d’une célébrité comme ça ! Et donc ils ont mis la clé sous la porte.


Il semblerait que les rock stars elles-même portent leur part égale de responsabilité. Dans le livre, tu fais le portrait d’un Ed Sheeran parfaitement au courant de toutes les ficelles du business. Des rejetons du système qui se présentent comme des rock stars…
C’est vrai. Ed Sheeran s’est senti mal de briser ma vision idéaliste old school. En fait, les rock stars veulent être impliqués dans le business maintenant. Je ne comprends pas. Ils veulent tout connaître, tous les chiffres, et pour le présenter autrement, ils sont persuadés qu’ils se font avoir. Ils refusent le chaos, de perdre le contrôle des choses, de vivre au jour le jour, de rêver. Mais tu sais, peut-être qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’être vraiment vigilants sur l’argent, vu qu’il n’y en a plus !


C’est sûr que la pression est plus forte que jamais quand tu essaies de réussir dans la musique de nos jours. Est-ce que tu penses que c’est aussi ce qui a fondamentalement changé la relation entre journalistes et musiciens ? Que notre liberté est devenue une menace pour un modèle économique, et plus seulement pour l’ego d’une rock star ?
On ne nous fait plus confiance, à aucun niveau. J’ai arrêté de compter le nombre fois où quelqu’un m’a dit, pendant une interview –
« Oh, de toute façon on ne peut pas faire confiance aux journalistes, hein ? » Ils te parlent avec une immensie suspicion de base. Ils savent que, quoiqu’ils disent, ils s’adressent au grand microphone international, et c’est le cas depuis longtemps, mais ça n’a jamais été à ce point négatif. Peu importe ce qui sera écrit, tu as la garantie que toute la culture internet sera là pour le sortir ensuite de son contexte. Tout est devenu sensationnel et péjoratif, et le résultat c’est que la relation est foutue. Prends quelqu’un comme Beyoncé – pourquoi est-ce qu’elle irait encore faire une interview ? Elle n’en fera plus. Elle n’a pas envie de te voir entrer dans la pièce et lui demander « Alors, qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé dans cet ascenseur, avec ta soeur et ton mari, et tout le bordel ? » Les gens veulent des ragots de nos jours, ils ne veulent plus se marrer. Le temps des blagues est révolu !


Sylvia Patterson avec un policier

La déconne semble bel et bien avoir disparu, comme par exemple ce truc des surnoms dont tu parles. Dans Smash Hits, je me souviens que le frontman de A-Ha était surnommé « Morten ‘Snorten Forten Horten’ Harket ». On dirait que’aujourd’hui les magazines ont perdu confiance en eux…
Ça ne passerait plus aujourd’hui. On te dirait que ce langage est incompréhensible. Tout est fait pour que ce soit plus facile à comprendre. L’écriture nuancée n’est pas encouragée. Une des choses les plus importantes dans l’écriture est d’ avoir sa voix propre, sinon quel intérêt ? Quand je repense à toute la liberté que j’avais, j’ai l’impression que c’est un rêve. Tout a commencé à péricliter au début des années 2000. J’étais au NME de 1994 à 2001. La toute première fois où on m’a formellement briefée ça a été en 2001, après 7 ans dans le biz. Oasis n’avaient pas donné d’interview ensemble depuis cinq ans – c’était un gros truc. On m’a emmené dans un pub pour me briefer. Puis il y a eu les attentats du 11 septembre et le briefing est passé à l’as. Ça intéresse qui, qu’on leur passe un savon pour Be Here Now ? Pendant toute ma période au NME, durant les années 90, j’ai pu faire absolument tout ce que je voulais. Impossible de nos jours.

Tu as déjà eu peur avant la sortie de certains articles ?
Jamais ! De toute ma vie, je n’ai essayé qu’une seule et unique fois de bousiller la carrière de quelqu’un. C’était complétement justifié. Après, est-ce que j’ai envie de gâcher ma salive…


Allez…
Brian Molko de Placebo. Le pire gobelin condescendant, tordu, parano et fuyant que j’aie jamais rencontré. Le truc sur lequel il a bloqué, c’était dans une critique d’un single de Placebo, dans le NME, qui avait été écrite par Daphne & Celeste. Sur une photo de lui, ils avaient commenté
« C’est qui, ce mec ? Il est d’une laideur à venir des Enfers. » Il était convaincu que Daphne & Celeste avaient été forcés à écrire ça, que le NME en avait après lui. Il se comportait comme un gosse de 14 ans. J’ai juste décrit les choses comme elles se sont passées. Brian a viré son attaché de presse pour cette histoire. Plus tard, l’attaché de presse m’a appelé pour me remercier ! Hahaha !

Génial. Il y a des trucs similaires sur lequels tu n’es pas revenue dans le livre ?
Il y avait un énorme chapitre, rien que sur Radiohead. J’ai fait une grosse interview de Thom Yorke pour le NME, la première en cinq ans, après que Thom Yorke et le magazine se soient pris la tête. C’était à mourir de rire, il démontait tous les lecteurs qui avaient écrit à Angst (le courrier des lecteurs du NME). Il était tellement furieux que c’en est devenu extrêmement drôle. Quel mec marrant. Il y avait aussi un gros chapitre sur la chute tragique d’Evan Dando et de Pete Doherty. Peut-être que j’écrirais les Face B un jour !

Est-ce que ça te donne du courage, de voir plus de femmes dans le monde du journalisme musical de nos jours ?
Je n’ai jamais eu le sentiment d’aborder les choses avec une perspective féminine. On attendait de moi que je fasse l’imbécile. Ils m’envoyaient interviewer les personnes les plus sérieuses du monde pour voir si je pouvais balancer deux ou trois blagues, et ça a marché. Étant donné que les mecs pouvaient être très
« police scientifique », du genre geek, et qu’ils le sont toujours, tu pourrais croire que les femmes sont moins intéressées par la critique et l’analyse. Une fois, quelqu’un m’a dit que j’avais eu ce poste au NME parce que j’étais une fille, ce qui était incroyablement vexant. Mais à part ça… Tiens, du gros name-dropping pour toi : je suis allé interviewer Paul McCartney un jour, et la première chose qu’il m’a dite ça a été « Tiens, je ne m’attendais pas à une femme ! » C’était simplement sa réaction, étant donné que – figure-toi – la plupart des fans des Beatles sont des hommes.



Vers la fin du livre, il y a un passage sur les répercutions qu’a eue une interview d’Adele, qui a été reprise partout sur Internet. Les tabloïds se sont concentrés sur la citation où elle expliquait en plaisantant que ses impôts étaient tellement élevés qu’elle était
« prête à aller acheter un flingue pour tirer dans tous les sens les yeux fermés. » Est-ce que tu penses qu’actuellement, il est légime que les musiciens soient paranos au sujet de leurs déclarations (d’impôts ou dans la presse, d’ailleurs) ?
Les réseaux sociaux font qu’ils sont constamment attaqués. La célébrité est devenue un enfer. Si tu es quelqu’un de créatif, tu as tendance à être sensible. La joie a disparu pour les pop stars. Un jour, Lily Allen m’a dit que toute cette négativité était devenue insupportable. On commence à balancer des briques par ta fenêtre, et les gens deviennent horribles. Ils ne pensent qu’à attaquer, attaquer, attaquer. Ce qui est arrivé à Adele – après ça, les gens ont écrit ces articles réacs sur
« la grosse chanteuse rouquine Adele qui dit qu’elle va s’acheter un flingue… » C’est censé servir à quoi ? C’est juste bête et méchant. Et on s’attend à ce que les pop stars encaissent ça comme ça…

Est-ce que tu penses que la critique culturelle a toujours son importance ?
Elle l’aura toujours. Qu’elle soit aussi honnête qu’avant, ça on peut en discuter. Les jeunes s’intéressent à leur culture. Des débats se mettent en place partout. Ce devrait être une époque bénie pour les critiques les plus animés, mais ils sont paralysés par la peur, ce qui représente la plus grande et la plus tragique ironie de notre temps. Continuez à vous battre pour la liberté. Ça en vaut la peine. C’est vous qui avez le contrôle, maintenant. Alors continuez à vous battre contre ce putain de système. Tous pour les Justes ! On emmerde les autres ! C’est ce qu’a dit Stuart Braithwaite de Mogwai, un jour – et je suis d’accord avec lui.

Tu crois encore aux héros ?
Oui ! Nous sommes des être humains, c’est quelque chose qui est en nous depuis les Incas. Nous sommes inspirés par des être extraordinaires qui vivent parmi nous et qui nous donnent des modèles pour construire nos propres idées et nos propres passions. Cela ne s’éteindra jamais. J’espère que le cynisme ambiant ne détruira pas tout ça, que les gens ne veulent pas simplement tirer les autres vers le bas. Il y a des gens qui font des choses extraordinaires. Ils contribuent d’une manière positive et formidable à faire le bonheur de la masse, grâce à leur musique phénomènale, qui nous touche tous.

Dernière question : Est-ce qu’Oasis va se reformer ?
Ahahah ! Je ne parierai pas ma maison là-dessus !



Même si c’est une mauvaise idée, Eve Barlow va continuer dans le journalisme musical. Elle est sur Twitter.