Groupe formé à Grenoble, Taulard fait chuter la moyenne d’âge du punk français depuis 5 ans et tourne dans le circuit DIY en sortant des K7 et en jouant dans des squats et MJC, de Saint-Etienne à Barcelone. A l’opposé de Fauve, Taulard joue un synth-punk naïf et sans guitare, accompagné de textes trimards et flippés. Leur premier album au titre aussi beau que sa pochette, Les Abords du lycée est sorti en co-production avec Taena Solium (en format CD et vinyle) et ils seront sûrement très bientôt près de chez vous pour le jouer. Mais d’ici là, les kids de France vous parlent de leurs préoccupations : la violence des jeunes, les pannes de bagnole et les chaussures de running.
Noisey : Pourquoi ce nom, les gars ? Josselin :
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Vous vous êtes rencontrés comment ? synthésbatterieVous venez de Grenoble, vous avez toujours vécu là-bas ? Nico B : Josselin: Nico S :C’est une ville dure ? Je crois que vous êtes des adeptes du stop. Un mauvais souvenir en particulier ?
Pas plus tard qu’il y a quinze jours, je me suis retrouvé à faire du stop au même endroit que deux anglaises, sur une aire d’autoroute à Villabé. On galère un peu et on monte finalement dans la caisse d’un type qui dit pouvoir nous emmener jusqu’au péage. Sauf que juste avant le péage, le gars décide de sortir de l’autoroute. C’était tellement « déjà vu ». Je lui sors : « euh, tu fais quoi là ? » et il me répond : « je vous amène plus loin mais on prend la nationale ». Les deux heures suivantes ont été horribles. Le gars nous a finalement lâché à Sens, complètement à l’opposé, après nous avoir bien balladé, pris le temps de fumer son joint tranquille et demandé : « eh, tes copines derrière, elles font la totale ? »…
Vous faites quoi à côté du groupe ? Nico B : Je suis en fac de musico, je suis les traces de mes aînés ! Jérôme : J’étudie au conservatoire de Chambéry. Josselin : Moi je suis retourné à la fac cette année. Nico S : Euh, moi je taffe, merde…
Vous avez beaucoup joué depuis vos débuts. Racontez-moi votre anecdote préférée.