Il devrait être le prochain candidat à la présidentielle américaine pour le camp des Républicains. Donald Trump vient de recevoir un soutien venu de Corée du Nord. C’est un média local qui s’est chargé de faire passer le message cette semaine, saluant un « candidat présidentiel lucide », capable de libérer les Américains de la crainte quotidienne d’une attaque nucléaire venue de la Corée du Nord.
Dans un article publié mardi par DPRK Today, un site de propagande du régime, Trump est présenté comme un « homme politique intelligent » et comme le bon choix pour les électeurs américains.
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Hillary Clinton, dans le même temps, est appelée « Hillary, rien dans le crâne ». Elle est critiquée pour sa proposition de faire comme avec l’Iran, vis-à-vis du problème de l’arsenal nucléaire nord-coréen.
Trump, lui, a dit il y a plusieurs jours (cité par Reuters) qu’il était prêt à aller parler avec Kim Jong-un pour essayer de mettre fin au programme nucléaire nord-coréen. Il a aussi expliqué que la Chine devrait participer à la résolution de ce problème.
La Corée du Nord est actuellement visée par des sanctions de l’ONU, suite notamment à ses derniers tests nucléaires. La Corée du Sud et les USA ont dit que les appels au dialogue étaient vains tant que le pays ne revenait pas sur ses ambitions nucléaires.
« Il se trouve que Trump n’est pas celui que l’on dit : un candidat qui parle mal, cinglé, ignorant, mais c’est en fait un homme politique intelligent et un candidat présidentiel lucide », dit l’édito écrit par un intellectuel coréen basé en Chine, désigné sous le nom de Han Yong Muk.
DPRK Today fait partie des quelques sites d’informations de Pyongyang, mais son contenu n’est pas toujours produit par le média principal dirigé par l’État.
Le site d’info explique que la résolution des problèmes dans la péninsule passera par la « négociation et non la guerre ». La première option étant la meilleure pour l’Amérique qui est présentée comme « vivant chaque minute et chaque seconde dans la peur d’une frappe nucléaire » menée par la Corée du Nord.
À lire, notre enquête : Du cash pour Kim : comment des Nord-Coréens se tuent à la tâche en Europe
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