FYI.

This story is over 5 years old.

Culture

Tisser et coder, même combat

Artiste et ingénieur, Petros Vrellis réalise des portraits de la Renaissance avec juste du fil et un algorithme.

Un métier à tisser circulaire, 1500 mètres de fil et un algorithme spécial : c’est la dernière technique de tissage mise au point par l’artiste et ingénieur grec Petros Vrellis. Pas pour confectionner des bonnets ou des pulls en laine mais pour reprendre des portraits de la peinture classique. Laçant les fils plusieurs milliers de fois avec précision, Vrellis parvient à faire ressurgir des figures où le clair-obscur est uniquement déterminé par la seule densité du fil.

Publicité

Dans un timelapse posté récemment sur Vimeo, Vrellis dévoile sa technique, avec un portrait de Jésus. On y voit que le travail de « tissage » est réalisé manuellement, bien qu’il soit entièrement régi par l’algorithme précédemment mis au point. Sur la base d’une copie numérique de la peinture, le programme développé par Vrellis cogite quelques 2 milliards de calculs pour arriver au motif final.

A new way to knit de Petros Vrellis

sur

 Vimeo

Le travail de Vrellis, qui se dit fortement influencé par le peintre grec du XVIe siècle Le Greco, est ainsi un croisement intéressant entre les nouvelles technologies, un savoir faire ancestral remis au goût du jour et une iconographie puisant dans la crème de la Renaissance espagnole.

Pour en savoir plus sur Petro Vrellis, cliquez ici.