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Des nouvelles de la ramasse

Mohammed S., Marocain en situation irrégulière placé en rétention sur ordre du préfet de Savoie le 29 juillet...

Géographie
La Cour d’appel de Lyon invente la nationalité « arabe »
Quand on y réfléchit bien, c’est tout comme hein ?

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Mohammed S., Marocain en situation irrégulière placé en rétention sur ordre du préfet de Savoie le 29 juillet, devait être à l’origine reconduit vers Rabat. Le 3 août, en attendant son expulsion, le juge des libertés et de la détention décide de prolonger cette mesure. Le ressortissant marocain fait alors appel, arguant que ses empruntes digitales ont été prélevées sans que le procureur en soit informé au préalable – ce qui est pourtant la règle.

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L’appel est rejeté par le président de la Cour d’appel de Lyon et dans l’ordonnance, à la place de « Marocain » en face de la mention « nationalité » il est écrit : « Arabe ». Une erreur qui aurait pu passer pour une faute de frappe – un autre mot, avec d’autres lettres, tout de même – si la bourde n’était pas réitérée quelques lignes plus bas. Pour prouver que la double erreur n’est pas seulement due à l’étourderie du juge, un homme politique resté anonyme aurait déclaré : « Quand il y en a une ça va, c’est quand il y en a deux que ça pose des problèmes. »

L’avocate du jeune homme, Me Tatiana Béchaux, a tenté de calmer la situation, expliquant : « Il s’agit peut-être d’une confusion entre la langue de l’interprète et la nationalité du retenu ? » Ou peut-être d’une erreur géographique entre le Maroc et l’Arabie Saoudite couplée à une confusion à propos du terme Saoudien ? Ou alors ledit juge s’en est-il simplement battu les couilles ?

L’avocate du prévenu a déclaré que, pour le principe, elle formerait une requête en rectification matérielle, afin de rendre au plus vite à Mohammed S. sa nationalité marocaine – mais seulement une fois que ce dernier sera expulsé.

Islamophobie estivale
Un militaire qui projetait d’attaquer une mosquée près de Lyon a été arrêté
Il comptait tirer sur la mosquée pour fêter la fin du ramadan

La base aérienne de Lyon-Mont Verdun

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Un militaire de 23 ans « proche des idées de l’extrême droite radicale » a été arrêté la semaine dernière sur sa base aérienne de Lyon-Mont Verdun. « Il projetait de tirer à l’arme à feu sur une mosquée de la région lyonnaise », a précisé le ministère de l’Intérieur.

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Admirateur de Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet 2002, le sergent de l’armée de l’Air aurait essayé de le contacter à trois reprises à sa sortie de prison sept ans plus tard. Il a également été très touché par le suicide de Dominique Venner, l’historien affilié extrême droite – et créateur du parti d’ultra droite Europe Action – qui avait mis fin à ses jours sur l’autel de Notre-Dame de Paris au printemps dernier.

Alertés par des documents trouvés en sa possession qui laissaient entendre une dérive extrémiste, des proches du militaire ont alerté les autorités. Après quatre jours de garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), l’homme a avoué son projet d’attentat et a reconnu avoir lancé un cocktail motolov sur la porte de la mosquée de Libourne en 2012.

Il a par la suite été déferré devant la section antiterroriste de Paris et mis en examen pour « détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste », de même que pour « dégradation de lieu de culte ». Rappelons que depuis le premier semestre de cette année, les actions à l’encontre de la communauté musulmane auraient augmenté de 50% par rapport à 2012.

Le ramadan est fini, la haine peut reprendre
DES TIRS ET DES BOMBES TUENT EN MASSE EN IRAK
La plupart des attaques ont ciblé des Musulmans chiites, ajoutant à la crainte d'un nouveau bain de sang interconfessionnel

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Au moins 80 personnes ont été tuées par l’explosion de plusieurs voitures piégées et fusillades qui viennent de frapper l'Irak. Les violences semblaient cibler en priorité la communauté chiite qui célébrait la fin du ramadan dans les rues du pays, et elles s’inscrivent parmi la récente série d'attaques insurrectionnelles sunnites à l’encontre du gouvernement irakien, majoritairement chiite.

Dans la journée de samedi, des bombes ont explosé dans des parcs, des marchés et des quartiers commerciaux, attaques dont le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'elles présentaient la marque de la branche irakienne d'Al-Qaïda (AQI). Dimanche, des hommes armés ont fait deux morts et deux blessés à un point de contrôle tenu par la milice sunnite, et d'autres hommes armés ont fait deux morts et trois blessés dans un parc très fréquenté de la ville de Balad.

Ces attaques ont eu lieu quelques jours après les déclarations des Nations Unies faisant état de plus de 1000 assassinats d’Irakiens au cours du mois de juillet –record du mois le plus meurtrier dans le pays, depuis l’année 2008.

Entre ça et les nouvelles vagues de violence entre Sunnites et Chiites, on peut raisonnablement craindre que le pays retombe dans une guerre interconfessionnelle sanglante, la même que celle qui avait fait des dizaines de milliers de victimes entre 2006 et 2007.

Négociations pour la paix en temps de colonisation
ISRAËL VIENT D'AUTORISER LA CONSTRUCTION DE 1200 NOUVEAUX LOGEMENTS DANS LES COLONIES
Dans la perspective de nouvelles négociations de paix, cette annonce semble pour le moins difficile à comprendre

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À l'orée de nouvelles négociations de paix entre Israël et la Palestine, le ministre du logement israélien vient d'annoncer la reprise des constructions avec un projet de 1200 nouveaux logements destinés aux colons israéliens dans Jérusalem-Est et en Cisjordanie.

Si vous avez suivi le conflit – qui dure depuis plusieurs dizaines d'années entre les deux pays – vous savez que les colonies israéliennes dans des territoires revendiqués par les Palestiniens ne sont pas très appréciées par ces derniers.

Pourtant, cette annonce semble venir contrebalancer une autre annonce du gouvernement israélien, celle de la libération de 104 prisonniers palestiniens de longue date, fait qui tendrait à favoriser de bonnes dispositions du côté palestinien en vue des prochaines négociations. Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, avait d'ailleurs insisté sur le fait que cette libération était indispensable pour un retour à la table des négociations.

Le ministre des Finances palestinien Yair Lapid a qualifié cette annonce du ministre israélien Uri Ariel de « grosse erreur » et a déclaré qu’elle n’allait « pas dans le sens du processus de paix », tandis que pour le négociateur palestinien Mohammad Shtayyeh, il est « clair que le gouvernement israélien essaie délibérément de saboter les efforts internationaux en autorisant la construction de nouveaux logements dans les colonies, trois jours avant la première rencontre entre Palestiniens et Israéliens. »

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Dans le camp d'en face, un petit groupe d'Israéliens – dont certains ont perdu des parents lors d'attaques récentes perpétrées par des Palestiniens – manifestait dans les rues de Jérusalem contre la libération des prisonniers. L'un d'eux déclarait que : « Le Gouvernement avait promis de ne pas se soumettre à leurs conditions, mais il a finalement renoncé et s'est plié à la plus horrible : la libération de terroristes. On n'est jamais tombés si bas. »

Les négociations ne seront évidemment pas faciles ; l'Israélien et le Palestinien moyen semblent même croire qu'elles sont profondément inutiles, et tous ces gestes de dernière minute plutôt douteux amènent à suspecter des tentatives de ruiner tout effort, avant même le début des discutions. Mais elles auront pourtant lieu, dès mercredi.

Jeux Olympiques de l'homophobie
SEBASTIAN COE ET DAVID CAMERON ONT EXCLU L'IDÉE DE BOYCOTTER LES J.O. RUSSES
Ouais, ils pensent à présent qu'un boycott serait « ridicule »

Sebastian Coe, Boris Johnson et David Cameron. (Photo via)

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Alors que les Jeux Olympiques d'hiver doivent se dérouler l'an prochain à Sotchi, en Russie, David Cameron et Lord Sebastian Coe ont rejeté les appels au boycott qui faisaient suite aux nouvelles lois russes contre les homosexuels.

Lord Sebastian Coe, président du Comité Olympique britannique, a qualifié cette proposition de « ridicule » et a déclaré que les boycotts ne « marchaient jamais », avançant l’argument que les victimes d'une telle démarche seraient les athlètes, qui ne pourraient pas prendre part à la compétition.

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Il n'a cependant pas évoqué les victimes bien réelles des violences physiques qui touchent les homosexuels en Russie, de même que l'augmentation du nombre d'attaques homophobes ayant fait suite à l'introduction des nouvelles lois.

Le premier Ministre britannique David Cameron a dit qu'il partageait avec le peuple anglais « les inquiétudes profondes » quant au traitement des homosexuels en Russie, mais il a avancé que : « Nous combattrons plus efficacement les préjugés en étant présents qu'en boycottant les Jeux d'hiver. »

Jacques Rogge, Président du Comité International Olympique, a de son côté déclaré qu'il attendait la « clarification de cette nouvelle législation russe avant d’émettre le moindre commentaire ».

Une pipe très à propos
DEUX DÉTENUS ONT TRANSFORMÉ UN PANIER À SALADE EN NID D'AMOUR
Ils n’avaient rien d’autre à foutre, en fait

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Tandis que la police les conduisait vers une prison de Las Vegas, Carlisa Brookins – arrêtée pour une histoire de stupéfiants – aurait offert une session de sexe oral à son camarade d'infortune, Alexis Garcia, qui après avoir été arrêté pour différentes accusations de possession de drogues, venait d’être arrêté pour détention d’arme sans permis.

Ceux-ci étaient assis en compagnie de huit autres détenus à l'arrière d'une camionnette de police et étaient attachés au niveau de l'estomac. L'agent de police qui s'occupait du transport a donc été plutôt surpris lorsqu'il a vu la jeune femme penchée sur les genoux de son codétenu. Lorsqu’il a allumé la lumière à l'arrière du véhicule, Carlisa Brookins se serait immédiatement rassise et aurait souligné qu'elle n'était « pas une prostituée parce qu'elle n'avait pas fait payer Alexis Garcia. »

Appuyant les déclarations de la jeune femme sur le fait qu'il s'agissait d'une simple sex-capadeet non de prostitution, une autre détenue, elle aussi assise à l'arrière du véhicule, aurait entendu Garcia dire à Brookins « Je te ferai signe quand on sera en ville. »

Après avoir été découverts, les amoureux ont été conduits au centre de détention du comté de Clark avant d’être accusés tous deux d'avoir eu une relation sexuelle volontaire avec un détenu.